« Don’t worry be happy »

Écographie du cinquième mois. L’une des écographie tant attendu par les parents. Celle où ils ont enfin la possibilité, si leur enfant ne « cache » pas son sexe, de connaitre le genre de leur bébé à naitre. « C’est une fille », le médecin a dit à mes parents lorsqu’il a vu que j’avais un vagin et non un pénis. Eux qui n’avaient aucunes préférence pour le sexe de leur bébé, « l’important c’est que il ou elle soit en bonne santé », étaient assez ravie de bientôt avoir une petite fille.

05.11.2009

Le jour où je suis née, à New York. Toute ma famille était ravie, car j'étais toute "choupi" et en parfaite santé. Jusqu'à un peu plus d'un an après ma naissance, j'étais enfant unique, l'unique petite princesse de mes parents. Effectivement, Charlie vit à son tour le jour. Mes parents avaient désormais deux petites princesses. Nous avons toutes les deux eu une enfance plutôt joyeuse et malgré le fait nous avons les mêmes parents, et donc les mêmes gènes, nos dit parents ont très vite remarqué que nous étions très différentes, au niveau du caractère surtout. J'étais du genre calme, un peu timide, tandis que Charlie elle était très énergique et sociale, mais aussi quelque peu marginale. Tout le contraire de moi en fait. Depuis presque toujours, Charlie a eu une vie assez mouvementé, tandis que j'ai une vie plutôt calme, posé et dans les "rangs". J'ai été une bonne élève depuis le début de ma scolarité, j'ai même été à l'université grâce à une bourse du mérite; mes parents ont été très fiers, je n'ai pas profité de mes études et de mon adolescence pour avoir des dizaines et des dizaines d'amant(e)s, violer certaines lois etc... Petite j'ai fait de la danse classique, comme beaucoup de petites filles, de l'équitation, du piano... Une vraie enfant modèle qui faisait la fierté de ses proches.

J'aime ma vie telle quelle est et ne regrette rien de ce que j'ai pu faire jusqu'à aujourd'hui, même si petite et aussi ado, j'ai été la cible de certaines moqueries. Mais rien de bien méchant cela dit.




« Love me if you dare »

« Ca fait un an maintenant … peut être qu’on devrait passer à autre chose. »
C'est ce qu'on se dit depuis que notre histoire est officiellement terminée. Ca fait trois ans que nous sommes plus ensemble. Autant dire que d'une certaine manière nous ne voulons pas réellement y mettre fin, même si nous avons tenté de nous donner cette illusion. On s'aime toujours, autant qu'au début de notre relation il y a quatre ans de cela.

Nous nous sommes rencontré il y a un peu plus de quatre ans, lorsque j'étais partie effectuer ma dernière année d'études au Royaume-Uni, lors d'une soirée organisée par un ami que nous avons en commun. C'était ma première « house party » et je ne connaissais presque personnes, hormis cet ami et quelques personnes avec lesquelles nous étions à la fac. Je me sentais un peu comme la petite américaine venue en Europe pour découvrir le monde et vivre plein d'aventures... Je me sentais un peu mal à l'aise de ce fait car je pensais que les gens n'allaient voir que ça de moi. Mais en réalité ils s'en moquaient royalement que je sois américaine. J'ai passé presque la totalité de cette fameuse soirée en sa compagnie et par la suite, il ne se passait pas un jour sans que nous nous voyons ou que nous nous téléphonions. Il ne se passait pas un jour sans que nous ayons des nouvelles de l'autre en somme. Il ne nous aura fallu peu de temps pour nous mettre ensemble et aussi très peu de temps pour que nous tombions amoureux. Follement amoureux.

Cette année au Royaume-Uni aura réellement été l'une des meilleures de ma vie. Mais malheureusement pour nous, après un peu plus d'un an passé là-bas, mon visa avait été émis pour un an seulement, j'ai du rentré aux États-Unis. Après mon retour dans mon pays natal, nous avons continué à nous voir de temps à autres, lui venait aux États-Unis et j'allais au Royaume-Uni, et ainsi continuer notre relation. Mais malgré le fait que nous nous aimions plus que tout, la distance a eu raison de nous. Peu à peu les messages, mails, lettre et appels se sont espacés pour ensuite ne plus en avoir pendant des semaines. Mais c'était sans compter sur nos sentiments, car après ces semaines passées sans nous parlé, et une grande discution via une messagerie instantanée sur une séparation plus qu'inévitable, nous avons continué à nous parler, enfin à donner des nouvelles et même à nous voir lors de mes visites au Royaume-Uni et après quand il a emménagé aux États-Unis.

Ca fait donc trois ans que notre histoire de couple en plus ou moins finit. Plus ou moins car, comme je l’ai dit nous avons continué à garder contact, quand il habitait encore au Royaume-Uni, à nous voir de temps à autre et à entretenir par la même occasion nos sentiments ainsi qu’une relation amicale ambigüe depuis qu’il est aux États-Unis. On ne peut s’empêcher d’être très attentionné pour l’autre, d’être tendre, on se fait des petites caresses sur les épaules, les bras, des câlins, des petits bisous sur la joue, le front et parfois sur les lèvres, on est parfois un peu jaloux… On se dit même parfois des je t’aime. Enfin bref, c’est compliqué.




« On ne choisit pas sa famille ! »

Aujourd’hui, et ce depuis presque toujours d’ailleurs, je ne peux pas dire le contraire. Comme tout le monde, je n’ai pas choisis mes parents, bien que je les aiment plus que tout malgré certains traits de leurs caractères que je n’aime pas. Je n’ai pas non plus choisis d’avoir une sœur. Surtout pas d’avoir une sœur comme celle que j’ai. Chacun est libre d’être ce qu’il est et de mener la vie qu’il désire bien entendu. Charlie, tel est le nom de cette sœur que je n’ai pas choisis, est une personne qui ne se souci pas du lendemain, ce qui en soit n’est pas vraiment une mauvaise chose, mais qui semble aussi ne se soucier de rien, en particulier de la loi. Surtout ces derniers temps. Enfin ce n’est pas la première fois, et sans doute pas la dernière, qu’elle a enfreint la loi mais là, cela m’a énormément énervé.

Il y a quelques semaines de cela, Charlie a débarqué chez moi pour me demander de l’héberger, « provisoirement ». Elle venait d’écopé de trois cents heure de travail d’intérêt général pour avoir voler de l’argent à homme, ainsi que son téléphone portable, mais aussi pour avoir conduit en état d’ivresse. En plus de tout cela, cette chère Charlie s’est faite jeté de chez elle et bien évidemment c’est chez moi qu’elle ai venu trouver « refuge ». Oui car nos parents, contrairement à moi n’auraient pas été aussi gentils avec elle en l’acceptant de la reprendre à la maison, ils l’auraient laissé dans sa galère pour qu’elle tente d’en retirer les leçons pour ainsi ne pas recommencer. J’aurai sans doute dû penser comme mes parents quand j’ai accepté de l’héberger, mais au lieu de cela j’ai accepté qu’elle reste chez moi. Mais seulement pour trois mois pas plus, si après ces trois mois elle est encore là à rien faire, ou à faire quelque chose d’ailleurs (dans le sens faire enfin quelque chose dans sa vie autre que de voler ou de boire à en être ivre au volant), ça sera avec un grand plaisir que je la mettrai à la porte.