Roman est âgé de vingt-quatre ans puisqu'il est né le date & lieu au choix, il est donc nationalité au choix. Actuellement, il est en couple, mais infidèle, ce qui n'empiète pas sur son métier de métier au choix. Pour lui, il n'y a pas besoin de réfléchir, le central perk est son bar favori. Les personnes qu'il a rencontrées la bas le qualifient de dragueur, possessif, drôle, persévérant, sociable. Oh et il arrive souvent qu'on lui demande des autographes car il/elle ressemble comme deux gouttes d'eau a Dougie Poynter.



son histoire

L'histoire est très libre - je n'aime pas imposer -, mis à part quelques détails relativement nécessaires :
→ Il est bisexuel ou homosexuel
→ Il connait Merry depuis sept mois environ et sort avec lui depuis quatre.
→ Il n’aime le Central Perk que car il est toujours sûr d’y trouver Merry

« Les gars, je suis pas fan des bars gays, mais je dois dire que ce soir, y’a des canons. Regardez-moi la merveille au bar. » Un silence suivit, puis les amis de Roman se mirent à rire. « Je te le conseille pas. » « Pourquoi ? » Il s’assit, sirotant sa bière, les yeux fixés sur le jeune homme. « C’est le fils d’un pasteur, il essaye de refourguer des affiches pour sa paroisse dans tous les bars du coin. Il doit être prude comme pas deux. » On ne peut pas dire qu’on ne l’avait pas prévenu. Mais Roman était comme ça, toujours à vouloir relever les défis. Il se leva et alla s’installer au bar, juste à côté de sa cible. « Allez, s’il vous plait, juste une dans le coin sombre, là. Personne la verra à part le plus désespéré. » « Désolé mon cœur, ici on aime pas les cathos, ils sont bons qu’à nous dénigrer. » « Je suis protestant. » « C’est du pareil au même pour moi. » Le jeune homme soupira, arborant une moue boudeuse absolument craquante. Roman avait eu le temps de le détailler : il était bien foutu, mais pas du tout dans le style prétentieux qui veut attirer l’attention sur ses gros muscles. « Si tu danses avec moi, j’enlève mon T-shirt et je colle ton affiche sur mon torse. » Il posa ses yeux innocents sur Roman, fronçant les sourcils d’incompréhension.

« Et là, il s’est passé un truc énorme. Le coup de foudre, j’ai cru que je faisais un arrêt cardiaque. Tout autour s’est arrêté, les feux d’artifices dans ma tête, mon cœur qui menaçait d’éclater ma poitrine. J’veux dire, jusque-là je m’étais concentré sur son pantalon bien ajusté quoi, et puis BAM son regard m’a tué. Franchement, je pensais pas que ça existait, mais quand tu le vis, c’est waw. » « Et après ? » « Il s’est barré. »

Pendant une semaine, Roman fréquenta le maximum de bars possibles dans l’espoir de recroiser son coup de foudre. Mais vous savez ce qu’on dit : c’est seulement quand on arrête de chercher une chose qu’on la retrouve. Lorsqu’il abandonna, se sentant plus débile que jamais, n’étant plus trop sûr que ce qui lui était arrivé était bien réel, il se trouvait dans le Central Perk, un bar populaire de New York. C’est là qu’il reconnut l’affiche jaune pisse de la paroisse et devant celle-ci, en train de la coller sur la vitre, le jeune homme de l’autre fois. Il démarra au quart de tour, il n’était pas question de le laisser filer à nouveau. « Hey ! Salut, je suis Roman. » Il tendit la main et son interlocuteur le regarda un moment, l’air surpris. « Polanski ? » « Hein ? Ah ! Haha… ha. Chattam. » Humour pourri, c’est… trop mignon, pensa-t-il. « Je m’appelle Merry, je suis le fils du père Canterbury. » « J’ignorais que les pasteurs pouvaient accomplir de tels miracles. Hum. J’espère que tu n’as pas l’intention d’entrer au séminaire ? » « Pas encore, non. » « Je t’offre un café ? » « D’accord. Un cookie, je préfère. »

Il fallut près de trois mois à Roman avant d’obtenir un premier baiser, pour dire à quel point il était tenace et Merry peu enclin à jouer à ça. Leur relation devint officielle à partir de cette journée et Roman empêcha son nouveau petit ami de parler à son père (il risquait de tout foutre en l’air, le pasteur) en lui racontant qu’il préférerait l’annoncer lui-même quand il serait prêt. Merry était plus naïf qu’un gamin de trois ans. Mais après, ce fut le cauchemar. Enfin, non, pas complètement : petits déjeuners au lit, câlins – chastes, attention – et Roman adorait quand il posait son index sur le bout du nez de Merry et que celui-ci se mettait à loucher – niaiseries d’amoureux. Seulement, en dehors de ça, il y avait : le pyjama en flanelle de Merry avec la chemise à déboutonner et sans doute même un caleçon en-dessous du pantalon, Roman en était persuadé ; quand il entrait dans la salle de bains et que Merry prenait sa douche, il ne fallait pas plus d’une seconde pour que ce dernier disparaisse sous une montagne de serviettes ; dès qu’il essayait de déshabiller Merry, entreprise vaine, Roman se voyait gratifié d’un « ça chatouille » et ça se terminait là. Alors, Roman trompa Merry – était-ce vraiment tromper lorsqu’on n’avait jamais réellement consommé ? – une fois, deux fois, trois fois, il arrêta de compter, mais ce qu’il ne comprenait pas, c’était ce sentiment de culpabilité étouffant qui le tenaillait de plus en plus, ce qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Et ce qu’il ignorait surtout, c’était que la meilleure amie de Merry, Percy, l’avait surpris un soir et qu’il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’elle vende la mèche.

« Attends, je ne saisis pas… Pourquoi tu ne le plaques pas, tout simplement ? » [air fataliste] : « Je l’aime. »