|
| le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. | |
| Auteur | Message |
---|
▲ Messages : 194
▲ arrivée le : 21/12/2011
| Sujet: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mar 17 Jan - 19:59 | |
| ❝ 'cause my best intention keep making a mess of things. ❞La rue était dans la pénombre totale. Seule la lumière des réverbères qui se reflétaient sur la route et les vitrines de magasins venaient donner un peu de gaieté dans ce paysage plutôt triste. La rue était déserte, et seuls les talons de Neela claquaient et raisonnait. L'air était un peu frais, et la brune remonta le col de son manteau. Alors qu'elle longeait le long de la rue afin de rentrer chez elle après une rude journée de boulot, un bruit se fit entendre. Elle s'arrêta de marcher, puis se retourna : rien ne venait pertuber la noirceur du pays. Elle continua de marcher, se hâtant donc afin de rentrer plus vite. D'ailleurs, elle se dépêcha tellement que son talon se cassa, et elle se vautra lamentablement. Après avoir lâché un bref outch, elle regarda autour si personne ne l'avait vu tomber. Alors qu'elle revenait au point de départ, une main se présenta devant elle, ce qui la fit sursauter. Après un bref instant d'hésitation, elle attrapa cette main, et se releva. Elle remit sa robe, qui était plissée, correctement, puis jeta un coup d'oeil à l'âme charitable qui l'avait aidé. Il portait un grand chapeau, ce qui lui cachait tout le visage. Elle plissa les yeux, puis continua de le dévisager. Soudain, son regard s'arrêta sur sa main ... Qui n'était pas vraiment une main. Il s'agissait d'un crochet. Oui, un crochet. Immédiatement, le crochet se souleva et l'homme s'approcha d'elle. Elle cria ... Et se réveilla. Elle était dans son lit, bien en un seul morceau. Elle soupira, puis regarda l'heure : il était dix heures. Puis elle grimaça. Elle ne travaillait pas aujourd'hui -d'ailleurs, c'était l'un de ses rares jours de repos-, et elle ne pouvait même pas faire une grasse matinée ! C'est donc à contre coeur qu'elle se leva, poussant sa couette. Elle ouvrit la porte, et plissa une nouvelle fois les yeux, aveuglée par la lumière du jour. Pas de doute, elle n'était vraiment pas matinale ! Elle passa dans la chambre de Trey. Son lit n'était pas défait; elle leva les yeux au ciel. Elle avait encore dû finir à pas d'heure, et s'être fait embarquée par ses collègues dans une soirée; puis elle avait dû faire les yeux doux au barman, et repartir avec. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Après tout, elle avait raison. Elle aimerait tellement être comme elle. Libre et inconscience. Alors qu'elle s'apprêtait à aller dans la cuisine, elle y retrouva Aaron, en train de manger un bol de céréale. Elle sursauta et lâcha un cri, tellement strident qu'Aaron lâcha brusquement sa cuillère et qu'il mit du lait partout. Il se regarda, et s'essuya. « Non mais ça va pas ?! Tu veux ma mort ou quoi Redstone ?! » lui lança-t-elle, accompagné d'un regard noir. Il ne pouvait pas s'en empêcher. Se pointer chez elle et se servir comme s'il était chez lui lui paraissait tout à fait normal. Sauf que c'était tout, sauf normal. Elle détestait ça. Mais comme d'habitude, elle allait prendre sur elle. « Laisses-moi deviner. Tu as passé ta journée au Central Perk, mais comme tu t'es déjà taper toute les nanas qu'il y avait là-bas tu es repartie bredouille, c'est ça ? » lança-t-elle d'un ton qui se voulait provocateur. A l'intérieur, elle riait. Cette situation était stupide. Elle savait très bien qu'il ne s'était pas envoyé tout et n'importe quoi. Mais ce qui l'étonnait, c'était de le voir ici après la dernière conversation qu'ils aient eu. C'était ... Etrange.
|
| | |
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mar 17 Jan - 20:54 | |
| Aaron ferma le restaurant et regarda sa montre. Quatre heures … C’était toujours la même chose sauf lors de ses jours de congé. Il pouvait ainsi profiter des soirées dans les bars et boîte de nuit et rentrait souvent avec une fille différente à chaque sortie. Le problème était que depuis quelque temps, il n’était rentré avec personne. Cela avait traumatisé ses amis mais tout a une raison pas vrai ? Au départ, il avait juste besoin de prendre une pause et puis ensuite il y avait eu l’histoire avec Neela. Pendant une petite minute, il s’était imaginé devenir père et surtout père de l’enfant qu’allait porter Neela. Le père et la mère de cette dernière l’auraient tué mais il s’était senti plutôt heureux au fond, heureux que sa vie se stabilise comme l’avait fait celle de son père. Mais tout cela était passé et maintenant ils s’évitaient comme la peste et lui n’avait pas repris ses bonnes habitudes. A force d’y penser, il commençait à se dire qu’il devait y avoir quelque chose, quelque chose de plus important que tout cela au fond mais pour l’instant, il n’était certainement pas prêt pour le découvrir. Rentrant chez lui, il fit un petit détour dans les rues de New-York. Cette ville ne dormait jamais alors peu importe à l’heure où l’on se promenait, il avait l’impression d’être en plein jour. Un café à la main, il marchait tranquillement jusqu’à son immeuble où il monta les escaliers avant de sortir les clés pour ouvrir sa porte. C’est avec une lueur triste dans les yeux qu’il laissa son regard se poser sur la porte d’en face. Cela faisait déjà quelques temps qu’il n’avait pas mis les pieds dans l’appartement de Neela et ça lui manquait. Ca lui manquait de la voir piquer sa crise à chaque fois qu’il venait se servir dans le frigo, squatter le salon et piquer les magazines pour ensuite se ficher d’elle gentiment. Il finit par fermer la porte derrière lui et jeter l’emballage cartonné de son café complètement vide avant de se diriger dans sa chambre. Il enleva ses habits et se jeta sur le lit. Il n’arrivait jamais à s’endormir de suite de toute manière alors il aurait encore le temps de réfléchir. Le bruit de la ville en dessous ne s’arrêtait jamais, il lui avait fallu plus de trois mois pour pouvoir dormir sans bouchons dans les oreilles. Le quartier résidentiel où il habitait à Charlotte n’était dérangé que par les aboiement des chiens et rien d’autre. Enfin maintenant il était paré et il allait dormir un moment quand le sommeil viendrait le chercher ce qui ne tarda pas, il avait travaillé comme un fou dans la soirée et était resté faire de la comptabilité après avoir nettoyé les cuisines.
Ce sont le bruit de sirènes qui le tirèrent de son sommeil, c’était le seul bruit auquel il n’arrivait pas à se faire et qui le réveillait constamment. Une particularité d’Aaron, il ne peut jamais se rendormir une fois que la lumière du jour a atteint ses yeux et en regardant le réveil il put voir qu’il était neuf heures trente. Péniblement il se leva et se dirigea vers le frigo son ventre faisant des bruits douteux. Pas vraiment impressionnant, il n’avait pas mangé depuis sept heures hier soir … Ouvrant le frigo, il le trouva complètement vide. Il avait toujours détesté faire les courses car il oubliait toujours ce dont il avait le plus besoin et puis il finissait tout trop vite vu qu’il mangeait tout le temps sauf quand il était pris dans son travail. Soupirant, il se dit qu’il pourrait aller acheter quelque chose mais bien trop rapidement, il se trouva en survêtement et débardeur devant la porte de sa voisine. Il ne connaissait que trop bien le moyen d’ouvrir le porte ce qu’il fit en bénissant Dieu pour qu’elle soit au travail ou alors qu’elle fasse la grasse matinée. Quand il rentra, aucun bruit dans l’appartement. Il se détendit avant de prendre un bol, du lait et des céréales et de se mettre à manger. Son estomac se détendit instantanément et il prit une autre bouchée. Au bout de quelques minutes, il vit Neela se rendre dans la chambre de sa colocataire. Deux options s’offraient à lui. Soit déguerpir ou alors rester mais il n’eut pas le temps de réfléchir qu’elle cria ce qui le fit sursauter et lâcher la cuillère pour mettre du lait partout. Génial … « Non mais ça va pas ?! Tu veux ma mort ou quoi Redstone ?! » Et voilà, elle lui criait dessus avec son regard noir. Machinalement, un petit sourire naquit au coin des lèvres d’Aaron alors qu’il se sentait bien mieux. La voir s’énerver contre lui c’était presque un privilège. « Laisses-moi deviner. Tu as passé ta journée au Central Perk, mais comme tu t'es déjà taper toute les nanas qu'il y avait là-bas tu es repartie bredouille, c'est ça ? » Et voilà, elle le cherchait il le sentait très bien. Il se sentait un peu mal d’être là après ce qu’il s’était passé mais ils ne pourraient pas s’éviter pour toujours, Aaron n’en était pas capable. « Je ne voulais pas te faire peur Bing, j’avais plus rien chez moi et j’ai pas mangé depuis hier en fin d’après-midi j’ai pas eu la force d’aller acheter des céréales à dix heures en m’étant couché à cinq. » Il se leva ensuite pour aller chercher une éponge dans l’évier et nettoyer un peu les dégâts. « Merci de t’inquiéter de ma vie sexuelle, je suis très touché mais figure-toi que j’ai été occupé, je n’ai pas eu le temps d’aller draguer toutes les filles du Central Perk. » Il épongea le lait avant de ramener l’éponge dans l’évier et de la rincer avant de demander : « Ca va sinon ? » Au fond, il se faisait un peu de soucis parce que cette histoire avait quand même dû la chambouler non ?
|
| | |
▲ Messages : 194
▲ arrivée le : 21/12/2011
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mer 18 Jan - 14:12 | |
| ❝ 'cause my best intention keep making a mess of things. ❞Neela leva les yeux au ciel. Comment pouvait-il se rejouir de la colère des autres ?! C'était complètement idiot, puérile et ... Tellement Aaron. Depuis qu'il avait emménagé ici, il y a deux ans, elle se mettait perpétuellement en colère à cause de ses actions ou de son comportement. Elle était en quelque sorte allergique à lui. Ou alors, elle prenait un malin plaisir à le sermonner juste pour voir son magnifique sourire qui ferait fondre une mère supérieur ... Reprends-toi Neela ! se lança-t-elle violemment, en fronçant les sourcils. Elle s'installa en face de lui, le fixant. Elle repensait à la première fois où elle avait aperçu le jeune homme, au Central Perk. Alors qu'elle était affalée sur le canapé, après que son petit ami, Travis, un des seuls garçons avec qui elle avait réussi à bâtir une relation sérieuse, l'ai largué lamentablement par téléphone. Sa mère, Monica, tentait tant bien que mal de la réconforter. Elle avait toujours été proche d'elle, sa mère ayant fait la douloureuse expérience étant enfant d'une maman qui la dénigrait. Lorsqu'elle se leva pour aller prendre un café, elle vit Aaron, accoudé au comptoir, en train de faire les yeux doux à une jeune femme, grande et blonde. Elle le regarda avec un air de dégoût. Comment les hommes pouvaient-ils réagir ainsi ? N'avait-il pas un minimum d'âme ? Apparemment non. Quelques heures plus tard, elle eut la mauvaise surprise de voir que son nouveau voisin, dont la concierge avait fait l'éloge, n'était autre que ce lover des bacs à sable. Si on lui avait dit que quelques temps plus tard, elle serait tomber dans les mailles du filet et que leur relation aurait pris cette tournure-là, Neela vous aurait sûrement rit à la figure. Et pourtant ... La situation avait changé depuis peu. Quand elle le voyait, son coeur battait plus vite que d'habitude, et quand elle ne le voyait pas, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à la dernière conversation qu'ils avaient eu. Serait-ce de l'amour. Non. Non ! Non, elle n'était pas amoureuse, ce n'était pas possible. La vérité, c'est qu'elle avait toujours pris soin de ne jamais tomber amoureuse, pour ne pas souffrir lorsque la personne la quitterait. Alors c'est elle qui quittait ses petits amis, au bout de deux, trois mois tout au plus. Et ce qui était tout aussi réel, c'est qu'elle avait peur. Peur de tomber amoureuse, peur d'être aimée par quelqu'un. Peur de ne pas être à la hauteur ... Neela attrapa un verre, et y versa du jus d'orange. « Pourquoi ça n'irait pas ?! » lui demanda-t-elle, légèrement sur la défensive. Elle savait où il voulait en venir. Non, elle allait très bien, franchement. Après tout, ce bébé n'a jamais existé, c'était surtout une très grosse frayeur. « Et toi ... Ca va ? » lui demanda-t-elle, faussement intéressée.
|
| | |
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mer 18 Jan - 17:00 | |
| Habituellement, Aaron détestait qu’on lui crie dessus. Il avait horreur de ça. Quand il était petit et que sa mère criait, il baissait les yeux et se taisait avant de demander pardon. Quand il était arrivé dans cet immeuble et qu’il avait rencontré Neela, il avait vu les cris d’une différente manière. Bizarrement, elle semblait l’avoir déjà catégorié quand il était venu se présenter quelques jours après son arrivé. Les relations entre voisin c’était important pour le jeune homme et il avait été ravis de rencontrer deux belles jeunes femmes dans l’appartement d’en face qui était rapidement devenu l’extension de son propre appartement tellement il adorait venir squatter. Bon, il évitait quand il savait qu’elles avaient de la compagnie comme leurs parents ou leurs copains mais sinon il ne se privait pas. Ne pas mettre les pieds dans leur appartement pendant ces quelques semaines avait été quelque chose de pas vraiment facile à faire et il adorait quand Neela s’énervait non pas parce que sa voix était plus belle mais juste parce que son visage prenait une expression craquante. C’était inexplicable et Aaron se gardait bien de le raconter à qui que ce soir parce qu’on l’aurait pris pour un fou. Il ne put s’empêcher de laisser un sourire se dessiner sur son visage une fois qu’elle eut fini. Il ne se moquait pas, il était juste heureux en fait au milieu de ses céréales et de son lait qu’il se dépêcha de nettoyer. Autant la nourriture c’était sacré autant la saleté c’était à bannir et cela depuis toujours. Il nettoya donc les dégâts pendant que Neela se servait un verre de jus d’orange. Elle ne devait pas travailler aujourd’hui vu qu’elle était encore là à dix heures et elle avait dû comme lui ne pas réussir à dormir plus longtemps. Mais avec l’âge et l’habitude, Aaron avait appris à tenir une semaine avec moins de cinq heures de sommeil par nuit alors il était maintenant rodé une seule nuit et c’était comme s’il avait dormis pendant dix heures. Leur relation avait toujours été très étrange. Toute la population croyait qu’ils se détestaient ou qu’ils ne se portaient pas spécialement dans le cœur mais en fait les choses étaient beaucoup plus compliquées. Dans son but de mettre Neela dans son lit, Aaron s’était fait avoir comme un débutant. En général, il prenait les filles qui ne résistaient pas trop comme ça il ne se mettait pas trop en danger mais avec la brunette il avait joué avec le feu et il s’était brûlé et était toujours en train de se brûler d’ailleurs … Elle lui était devenue indispensable et entre deux disputes ils s’étaient souvent retrouver dans le même lit. Le problème c’était tout simplement que maintenant la dépendance n’était que plus forte et que cette histoire de bébé avait gâché pas mal de choses ou du moins cela avait mis une montagne entre eux déjà qu’ils n’avaient pas besoin de ça … Cette histoire l’avait chamboulé, plus que ce que les gens pouvaient penser. Il y avait réfléchis jour et nuit et ce qu’il avait dit ce jour là, il le pensait vraiment. Peut-être qu’il ne serait jamais père non plus après tout … Il en avait toujours voulu à son père de les avoir abandonné même si ça n’était pas de sa faute. Aaron avait pris la tête de la famille à quinze ans et avait dû soutenir sa mère et sa sœur alors autant dire que la famille chez les Redstone c’est plus qu’important. Il savait que c’était le cas chez Neela, du moins il s’en doutait quand il voyait les photos dans l’appartement. Il se rassit tranquillement devant son bol de céréales et mangea une bouchée quand elle lui demanda : « Pourquoi ça n'irait pas ?! » Ils savaient tous les deux de quoi il voulait parler mais si elle voulait jouer à ce jeu, il allait y jouer aussi. Après tout, si elle ne voulait pas en parler c’était un choix mais un jour viendrait tout de même où ils devraient le faire parce qu’on ne se fait pas des frayeurs de ce genre et le lendemain on oublie tout. Non, la vie ne marche pas ainsi à part pour les gens ayant des problèmes de mémoire mais ce n’était pas le cas de la jeune femme. « C’était juste une question que tout le monde pose aux gens qu’ils n’ont pas vu depuis quelques temps pour prendre de leur nouvelle ma chère, je ne vais pas te manger t’en fais pas. » Il aimait bien la taquiner, c’était toujours amusant et puis c’était lui. Il aurait pu être comme tous ces gars chiants le stéréotype de ce qu’attendent les femmes mais non, il préférait juste être un tantinet plus chiant surtout quand il s’agissait de voir Neela le réprimander ou quelque chose dans le genre. « Et toi ... Ca va ? » Comme dans toute conversation elle lui retournait la question. Il sourit devant son air désintéressé avant de répondre : « Je ne vais pas trop mal, je déteste être réveillé par une sirène et grâce à tes céréales je n’ai pas fait un malaise d’hypoglycémie. Allez souris, je suis certain que tu es contente de m’avoir sauvé la vie. Des céréales ? » Lui proposa-t-il en lui tendant la boîte. Bien sûr il irait lui chercher un bol, il n’allait pas les lui proposer et la laisser se servir toute seule, il avait un peu de savoir vivre tout de même.
|
| | |
▲ Messages : 194
▲ arrivée le : 21/12/2011
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mar 24 Jan - 14:08 | |
| ❝ 'cause my best intention keep making a mess of things. ❞Neela se souvient que lorsqu'elle était enfant, elle rêvait d'avoir une relation comme ses parents. Elle revoyait sa mère lui raconter leur histoire avec des étoiles dans les yeux. Ils se connaissaient depuis leur adolescence, Chandler étant le meilleur ami et colocataire de Ross, et Monica sa petite soeur. Après avoir été amis et voisins pendant longtemps, puis sex-friends, situation plutôt cocasse qui commença lors d'un énième mariage d'oncle Ross, pour finir par tomber véritablement amoureux. Un léger sourire se dessina sur son visage : elle comprenait pourquoi elle s'appelait Ross. Dans le fond, si il n'avait pas été là, Monica & Chandler ne se serait pas trouver. Ils auraient sûrement trouvé d'autre âmes-soeur, et son petit doigt lui dit que son père serait tombé dans les bras de cette grande nunuche qui sort des oh my god à tout va et sa mère avec ce fameux moustachu qui est souvent source de discorde entre le couple. Soudain, elle contemplait le visage d'Aaron. Chaque trait passait à la loupe. Son magnifique sourire, son nez discret, ses yeux noisettes, sa machoire carré, et son air à la fois pommé et sûr de lui. Pas de doute, Aaron était très beau. Mais cependant, son visage se referma. Elle se rendait compte qu'ils devenaient comme ses parents. Ils étaient seulement voisins, et maintenant ils sont sex-friends. Et cette histoire qui prenait une tournure qu'elle avait peur de regretter. Même si ce bébé ne serait pas tombé à point nommé, elle ne peut pas s'empêcher d'imaginer cette petite famille. Savoir quel genre de père serait Aaron; si il était plus du genre papa poule ou papa cool. Instinctivement, elle se toucha le ventre du bout des doigts et y occulta des mouvements circulaires. Son regard tournait dans le vide. Elle s'imaginait avec un petit garçon dans les bras, et Aaron, un grand sourire vissé sur le visage, les rejoindre. Il les embrasserait sur le front puis s'amuserait avec le petit.Cependant, la voix du blond la tira de ses pensées et elle retira immédiatement sa main. Gênée, elle passa cette dernière dans ses cheveux et esquissa un sourire forcé. « Oh, non merci. » se contenta-t-elle de dire, baissant les yeux. Mais cependant, une question lui brûlait les lèvres. Une question qu'elle se posait chaque soir avant de s'endormir, une question qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de lui posé. « Pourquoi ? Pourquoi Aaron ? Pourquoi tu as réagi comme ça ? Notre relation était très bien comme ça, et il a fallut que gâche tout, hein ?! » lança-t-elle, fronçant les sourcils. Sans s'en rendre compte, sa voix fluette s'était transformé en cris. Elle voulait mettre les choses au clair, qu'il le veuille ou non.
|
| | |
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mar 24 Jan - 17:32 | |
| Une relation de sex-friend comme celle qu’il entretenait avec Neela ce n’était pas quelque chose de très sain et souvent cela ne menait à rien du tout. Aaron n’était pas un idiot, même si les relations sérieuses il ne connaissait pas, il avait toujours été très observateur des gens autour de lui, notamment de ses amis se mettant en couple. Bien sûr, dans les films hollywoodiens, tout finissait bien et on en parlait plus. Mais c’était peut-être aussi le seul moyen de se rapprocher encore un peu plus de cette brunette qui l’attirait comme un aimant. Il n’y pouvait rien, il n’arrivait pas à le contrôler et cela lui donnait des frissons dans le dos. Alors qu’il mangeait ses céréales, il ne put pas faire abstraction du regard de Neela sur lui. Elle semblait l’observer comme si elle cherchait à trouver quelque chose dans ses traits qu’elle voyait pourtant tous les jours dans son appartement et dans son lit aussi de temps en temps. Aaron se tuerait certainement plutôt que d’admettre qu’elle lui avait cruellement manqué, elle ses manies et son corps alors il ne dirait strictement rien et ferait comme si rien ne c’était passé puisqu’apparemment, c’était ce qu’il fallait faire, du moins pour maintenant. Cette croyance pendant quelques secondes qu’ils auraient pu avoir un bébé, cela laisse des traces et elles ne s’en vont pas toutes seules, il faut les aider et pour les aider il faut parler mais vu comment il venait de se faire recevoir, il allait éviter de relancer le sujet même de loin. S’ils avaient eu ce bébé ils auraient assumé tous les deux bien entendu parce qu’ils étaient comme ça et que c’était leur caractère. Et puis un enfant c’est toujours super mignon non ? Aaron avait toujours été gaga des petits avec qui il s’entendait en général plutôt bien étant un grand joueur, il pouvait jouer à un grand nombre de jeux. Levant les yeux de son bol de céréales, il remarqua que Neela le fixait toujours d’un air bizarre et qu’elle faisait des ronds avec son doigt sur son ventre. A quoi elle pensait ? Aaron se dit qu’elle devait penser à la même chose que lui et préféra ne pas faire de commentaire, ce petit air observateur et complètement rêveur lui allait bien, il préférait l’observer de loin plutôt que de casser ce qui semblait la rendre heureuse. Il lui avait demandé si elle voulait des céréales, parce qu’après tout même s’il était dix heures elle n’avait pas dû déjeuner ce qui n’était jamais bon pour personne, il fallait bien le reconnaître. Elle passa sa main dans les cheveux avant de lui répondre : « Oh, non merci. » Pourquoi elle était gênée de lui dire non pour des céréales ? Aaron se contenta de sourire et de reposer le paquet avant de finir sa dernière bouchée. Il pourrait aller faire des courses dans la journée même s’il était certain d’oublier quelque chose et de repasser par cet appartement, il avait des trucs à manger chez lui, seulement jamais la bonne chose au bon moment. Et puis venir piquer dans le frigo de Neela c’était beaucoup plus sympa … Il alla mettre son bol dans l’évier et s’apprêtait à le nettoyer quand la jeune brune lui demanda : « Pourquoi ? Pourquoi Aaron ? Pourquoi tu as réagi comme ça ? Notre relation était très bien comme ça, et il a fallut que gâche tout, hein ?! » Ses questions s’étaient terminées en cris. Bon, apparemment maintenant était le temps où il devait tout expliqué. Franchement, il ne comprenait pas très bien ce qu’il avait gâché dans leur relation qui dans le fond ne devait représenter pas grand chose pour l’un ni pour l’autre même si ce n’était pas du tout le cas du côté d’Aaron. Il s’était attaché à Neela mais une autre fille lui aurait dit être enceinte, il ne l’aurait pas laissée tomber parce qu’il n’était pas un lâche. Le fait que ce soit elle, cette fille qui lui faisait tourner la tête, ça changeait tout, complètement tout. Il avait peut-être été un peu loin mais dans le fond, il n’avait pas l’impression d’avoir mal agis. « Tu préférais que je fasses quoi Neela ? Que je prenne peur et parte en courant ? Que je te dise que j’en avais rien à foutre et que tu n’avais qu’à te débrouiller toute seule ? Je suis désolé mais ça ce n’est pas moi. » Il avait un peu élevé le ton mais il n’allait pas aller plus loin non plus, les cris ne résoudraient rien à cette affaire de toute manière … Aaron ne se voyait pas abandonner la mère de son enfant peu importe la situation dans laquelle ils étaient pour que cela arrive à vrai dire. Il n’était pas en couple avec Neela, c’était clair mais bon, lui mettre la faute dessus car elle était enceinte ce n’était pas très astucieux il fallait le reconnaître. « T’avais l’air complètement paniquée quand je t’ai vu, j’avais juste envi que tu saches que je serai là si jamais, que j’allais pas te laisser tomber parce qu’au fond, même si on n’est pas en couple et tout ça, moi je tiens à toi quand même et je n’ai pas pour habitude de laisser les gens qui me sont chers dans la merde. » Surtout quand il en était à moitié responsable d’ailleurs.
|
| | |
▲ Messages : 194
▲ arrivée le : 21/12/2011
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mar 24 Jan - 19:35 | |
| ❝ 'cause my best intention keep making a mess of things. ❞Comment pouvait-il dédramatiser autant ? Au fond d'elle, elle bouillonnait. Elle bouillonnait qu'il soit aussi non-chalant, elle bouillonnait qu'il soit aussi distant. A croire que la conversation qu'ils avaient eu tout les deux il y a quelques semaines auparavant s'était évaporée comme de l'eau au soleil. Elle s'approcha de lui, le visage dévisagé par la colère. « Alors c'est comme ça, on oublie tout ce que tu m'as dit ? Joue pas l'âme charitable avec moi, je t'ai vu ramener des nanas chez toi et les jeter aussi sec, alors arrêtes. » souffla-t-elle à quelques centimètres de son visage. Elle avait une envie folle de lui sauter dessus, de l'embrasser et de l'attirer dans sa chambre, avec son petit air énervé. Mais elle ne le fera pas. Elle en avait assez de régler les conflits ainsi. - Ҩ - La chambre était en semi-pénombre. Aaron observait les courbes de la jeune femme qui se trouvait à côté de lui. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, et ses doigts se baladaient sur son dos, doucement afin de ne pas la réveiller. Neela avait passé la nuit ici, et c'était la première fois que cela arrivait. D'habitude, elle prenait le soin de partir pendant que le jeune homme dormait, pour éviter la gêne du lendemain matin. Car même si ils couchaient ensemble, cette relation s'arrêtait là. Elle n'avait pas de sympathie pour lui. Une véritable mentalité de garçon me direz-vous ! Et bien oui, et elle n'avait une once d'honte à être comme ça. Mais il fallait avouer qu'elle était tombé sur la bonne personne en rencontrant Aaron. Ils partageait la même notion des relation sans lendemain. Enfin, elle croyait. Neela ouvrit petit à petit les yeux, qui se posèrent sur le jeune homme. Une moue se dessina sur ses lèvres. « Il est quelle heure ? » demanda-t-elle, se relevant légèrement. Elle regarda l'heure : il n'était que huit heures. Elle s'enfouit de nouveau sous la couette. « Je suis content que tu sois là. Ca permet de faire des folies dès le matin ... » lança-t-il, laissant parcourir ses baisers sur son épaule et sur son dos. La jeune femme se releva derechef. « Doucement Don Juan ! On s'est éclaté au pieu, mais ça s'arrête là. Maintenant, je vais rentrer chez moi, sinon Trey va me passer un savon. » continua-t-elle, avant d'attraper ses affaires, et de quitter la pièce, sous le regard amusé d'Aaron. - Ҩ - Soudain, alors que la jeune femme était en train de faire cette mise au point, une irrépressible envie de vomir survint. Étonnant, sachant qu'elle n'était jamais malade. Elle passa sa main devant sa bouche, puis accouru jusque dans les toilettes, où elle ferma la porte à clé.
|
| | |
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mar 24 Jan - 20:11 | |
| Rien n’était facile avec Neela peut-être parce qu’elle lui ressemblait autant sur tellement de points que cela en devenait complètement fou. Ils cherchaient tous les deux des relations sans lendemain ne voulant pas se prendre la tête et c’était ça qui avait fait qu’ils avaient finis plusieurs fois dans le même lit. Enfin ça et l’attirance qui naissait entre eux à chaque fois qu’ils étaient dans la même pièce. Ce qu’ils savaient c’était s’engueuler quand ils avaient un public et se sauter dessus en privé. Pour ce qui était de s’engueuler, Aaron sentait que ça n’allait pas tarder à arriver de toute manière et qu’il fallait tout simplement s’y préparer. « Alors c'est comme ça, on oublie tout ce que tu m'as dit ? Joue pas l'âme charitable avec moi, je t'ai vu ramener des nanas chez toi et les jeter aussi sec, alors arrêtes. » D’accord, il n’avait jamais été un modèle de sainteté et encore moins l’homme parfait dont les filles rêvent lorsqu’elles sont gamines et il avait souvent joué au salaud mais comment lui faire comprendre qu’elle était différente et qu’il ne pouvait pas la laisser tomber comme elle l’en croyait capable ? On aurait dit à Aaron que sa réputation de coureur lui porterait préjudice un jour, il n’y aurait pas cru une seule seconde à vrai dire. Il n’envisageait pas de rester seul toute sa vie mais vingt-cinq ans c’est jeune non ? On a le temps de se caser. C’est ce qu’il pensait avant de rencontrer Neela. S’il avait su que de ne pas la voir pendant quelques semaines allait lui couper l’envie de voir d’autres filles il aurait certainement réévalué la situation avant mais rien de tel ne c’était présenté avant ce jour là. Il ne savait pas encore s’il s’en voulait pour sa réaction puérile avant de fuir l’appartement ou d’avoir apprécié l’idée que Neela pouvait être enceinte de son petit bébé. Sa mère connaissait son mode de fonctionnement avec les filles et comprenant qu’elle ne pouvait rien changer de ce qu’il se passait dans les amours de son fils elle avait passé son adolescence à lui donner des cours sur la contraception et Aaron avait toujours été prudent. Cela dit, Neela pouvait être le un pourcent qu’il reste quand on vous dit que les préservatifs ne marchent qu’à quatre-vingt-dix-neuf pourcent. Enfin rien de tel ne c’était produit puisqu’elle n’était pas enceinte et il devrait attendre encore pour fonder une famille avec qui que ce soit. Elle était si près de lui que de ne pas lui sauter dessus devenait une torture pas imaginable. Pourtant à part aggraver son cas, il ne voyait pas ce que ça lui apporterait. « Ok, j’ai été le pire salaud de tous les temps avec les filles, j’ai toujours eu peur de l’engagement mais c’est surtout que je suis jamais tombé amoureux, pas une fois j’ai sentis le besoin de rester avec une fille. Mais arrête de penser que je fais de la charité. Si ce bébé avait existé on aurait été tous les deux responsables et puis on est un peu ami quand même non ? S’entraider c’est pas ce que font les amis ? » Aaron laissa la question en suspend, il n’y avait rien à ajouter avant une réponse de Neela qui risquait de se faire aussi cassante que la précédente mais bon, ce n’était pas une nouveauté. Le regard de la demoiselle sembla se perdre ailleurs, dans un autre monde comme si elle n’était plus dans le même monde que le blondinet.
Tout d’un coup, Neela mit sa main devant sa bouche et s’enfuit dans les toilettes en fermant derrière elle. Elle était malade ? Pourtant elle n’avait rien avalé ce matin … Doucement, Aaron s’approcha de la porte des toilettes comme s’il redoutait de ce qu’il pourrait y trouver sachant très bien qu’il ne pouvait pas ouvrir la porte mais bon. Il colla son oreille contre la porte et c’était bien ce qu’il pensait, elle était en train de vomir, charmant. « Neela, tu vas bien ? » Il n’était plus en colère, juste inquiet pour elle. Ben quoi ? Il avait bien le droit d’être inquiet pour son amie non ? « Allez Bing, ouvre la porte c’est pas grave d’être malade. J’ai toute la journée je vais bien m’occuper de toi et ce soir tu seras en forme. » D’accord, il voulait qu’elle ouvre mais doutait fortement qu’elle le fasse. Cependant en la sachant malade, il allait passer sa journée avec elle qu’ils aient à s’engueuler, à mettre le feu à l’appartement, peu importe, il resterait.
|
| | |
▲ Messages : 194
▲ arrivée le : 21/12/2011
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mer 25 Jan - 13:08 | |
| ❝ 'cause my best intention keep making a mess of things. ❞Enfermée dans cette pièce de deux mètre², la tête dans la cuvette des toilettes, Neela était à deux doigts de tout envoyer balader. Elle était à bout, arrivée au point de non-retour. Sa vie n'était faite que de faux-semblant et de semi-échec. Elle avait vingt-quatre ans, tout pour réussir : elle était plutôt jolie -ce qui fait un brin narcissique sortant de sa bouche-, faisait un métier qu'elle adorait, avait des amis formidables, mais il fallait toujours que ça merde au niveau des amours. Il fallait dire qu'elle manquait incroyablement d'entraînement. Elle était resté toute son adolescence avec Teddy, et même si cette relation restera la plus importante à ses yeux car il fut tout de même son premier amour, elle lui a coupé pas mal d'occasion de pouvoir des expériences avec d'autre hommes. Après une autre relation moins fructueuse avec un homme marié, elle se retrouvait ici, à jouer les sex-friends avec le voisin, en attendant que l'amour lui tombe sur le coin du nez. C'était tellement pathétique. Après s'être vidée -pas très élégant je vous l'accorde-, elle se décida à ouvrir le loquet, puis la porte. La main contre la bouche, le teint pâle et les yeux éteints, elle observa Aaron, qui semblait avoir de la peine pour elle. Mon dieu qu'elle détestait ça. Qu'on l'a prenne pour un petit objet fragile était vraiment quelque chose qui la mettait hors d'elle. Sa mère l'avait toujours comparé à une force de la nature : forte et résistant à tout les coups du sort. Alors elle ne supportait pas le moins du monde le fait qu'on la regarde comme si elle était un petit chien abandonné. « C'est rien, j'ai juste besoin de repos. » lança-t-elle, avant de s'approcher de sa chambre. Puis elle s'arrêta au pas de celle-ci, et se retourna vers le jeune homme. Il était planté là, en train de la regarder. « J'ai aucunement envie de me disputer avec toi Aaron. J'ai juste besoin de temps. Et de toi par la même occasion. » continua-t-elle. Elle se serait giflé si elle aurait pu. Son coeur avait été plus vite que sa tête. Elle s'avança vers lui, regarda ses deux prunelles noisettes, puis attrapa sa main, avant d'avancer de nouveau vers sa chambre. Elle ferma la porte, puis s'allongea dans son lit, sans rien dire, comme si elle était une chose vulnérable. Un silence de plomb s'installa, pesant et gênant. Au bout d'un moment, la jeune femme se retourna, et regarda Aaron. « Pourquoi moi ? Enfin, je veux dire, Trey est blonde, elle est drôle, incroyablement sexy et beaucoup plus ... abordable que moi. J'ai jamais vraiment compris pourquoi tu t'étais intéressé à moi. » lança-t-elle, emmitouflée dans sa couette. Elle avait toujours eu l'habitude d'être reléguée au second plan lorsqu'elle était en compagnie de Trey. Elle était tellement éclatante lorsqu'elle entrait dans une pièce, avec ses longs cheveux blonds, et son magnifique sourire, qu'elle en était terriblement jalouse.
|
| | |
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mer 25 Jan - 18:41 | |
| Aaron attendait devant cette porte un peu inquiet. Il ne comprenait pas cette soudaine envie de vomir alors qu’elle semblait aller très bien quelques minutes avant mais ce n’était pas grave, elle devait certainement avoir attrapé un petit virus et elle s’en remettrait rapidement comme elle s’était remise de tout dans sa vie. Elle était forte comme fille, ça se voyait de suite quand elle entrait dans une pièce. Qu’est-ce qui l’avait attiré chez elle, le jeune blond ne saurait pas vraiment le dire. Elle avait su le charmer d’une manière qui lui était totalement inconnue et elle continuait à le faire. Une petite engueulade, un sourire et il tombait comme une mouche. C’était mal, il le savait mais bon, il s’était attachée à elle comme amie d’abord et puis ensuite comme bien plus mais ça il ne l’avouerait pas de suite bien entendu. Soupirant, il espérait que Neela finirait par ouvrir cette porte ce qu’elle fit et elle n’avait pas vraiment bonne mine. Son teint était d’une pâleur à vous faire peur et le jeune homme ne put s’empêcher d’éprouver de la peine pour elle, il détestait être malade, c’était un état de faiblesse à ses yeux et vu le brin de colère qui alluma les yeux de la demoiselle, elle aussi n’appréciait pas spécialement le fait d’être malade. Mais elle semblait avoir perdu dans cette petite pièce l’envie de lui crier dessus ce qui n’était pas plus mal non plus il devait l’avouer. « C'est rien, j'ai juste besoin de repos. » La connaissant, elle devait se donner à fond dans son boulot comme elle se donnait à fond dans tout ce qu’elle faisait. C’était Neela, elle était comme ça. Heureusement que c’était son jour de congé car vu sa tête, le patron aurait pris peur et il aurait rebroussé chemin. Mais Aaron ne comptait pas faire une chose pareille, pour lui c’est dans les moments comme ceux-là que l’on a besoin de quelqu’un pour vous soutenir parce que la journée passe plus vite à deux que tout seul dans son lit et Trey semblait avoir quitté l’appartement pour la matinée au moins … Il laissa Neela se diriger vers sa chambre sans bouger, après tout si elle voulait être toute seule il n’allait pas la forcer à le supporter mais il resterait dans le salon, juste au cas où … « J'ai aucunement envie de me disputer avec toi Aaron. J'ai juste besoin de temps. Et de toi par la même occasion. » Les paroles de la demoiselle le surprirent fortement. Qu’elle ait besoin de temps c’était normal, on ne se fait pas la frayeur d’être enceinte pour l’oublier le lendemain, les choses seraient trop simples mais qu’elle ait besoin de lui c’était quelque chose qu’il trouvait bizarre mais qui lui faisait plaisir. « Alors je reste avec toi ma belle. » Lui dit-il avant qu’elle ne lui attrapa la main et le tire dans sa chambre. Il était déjà venu dans cette pièce plusieurs fois et pourtant il sentait que l’ambiance était différente. Peut-être parce que cette fois il y avait de grandes chances pour qu’ils ne finissent pas par faire l’amour ? En même temps, c’était la dernière chose à laquelle il pensait en ce moment. Elle s’installa sous sa couette comme si elle se sentait de suite plus à l’abri et en sécurité dans cette position. Ne sachant pas quoi faire, Aaron préféra s’asseoir sur le lit juste à côté d’elle. Il attendit sans rien dire, après tout elle lui avait bien dit ne pas vouloir parler non ? Soudain il entendit cependant sa petite voix : « Pourquoi moi ? Enfin, je veux dire, Trey est blonde, elle est drôle, incroyablement sexy et beaucoup plus ... abordable que moi. J'ai jamais vraiment compris pourquoi tu t'étais intéressé à moi. » Question typiquement féminine à ce qu’il paraît. Des potes à lui lui avaient raconté cette scène avec leurs copines et il avait pris l’habitude d’en rire. Le problème c’est qu’elle lui posait la question alors qu’ils n’étaient même pas en couple et qu’il ne savait pas vraiment répondre. Il devait reconnaître que Trey était magnifique, ce serait mentir que dire le contraire mais pourtant il avait préféré Neela. Un faible pour les brunes ? Ca se pourrait bien mais c’était certainement plus dû au fait qu’elle ne lui était pas tombée de suite dans les bras. Tout devenait trop facile avec les autres filles et Trey étaient de celles-là. Aaron avait compris assez jeune que son physique attirait les filles comme des guêpes et Neela qui l’avait engueulé dès leur première rencontre lui avait prouvé le contraire … « Tu ne trouves pas qu’elle est trop blonde ? Non sérieusement ? » Lui dit-il pour rigoler avant tout. Non, elle n’était pas trop blonde mais elle l’était quand même. « Tu es incroyablement sexy à mes yeux Neela, tu ne t’en rends juste pas compte. Peut-être que Trey les fait tous tomber comme des mouches mais je préfère quand même les filles avec un peu de caractère et ça tu n’en manques pas ! Je crois que ça a aussi été nos disputes qui me faisaient de plus en plus sourire et à la fin c’était trop tard pour reculer il n’y avait plus que mademoiselle Bing à mes yeux. » Lui dit-il avec un clin d’œil. « Ne te sous-estime pas Neela, tu es bien plus que ce que tu ne penses. On me prend peut-être pour un vantard et un arrogant mais je sais ce que je vaux et contrairement à beaucoup, le jeu du plus modeste c’est pas mon truc, je crois que Trey non plus c’est pas son truc. » Dit-il en riant.
|
| | |
▲ Messages : 194
▲ arrivée le : 21/12/2011
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Mer 1 Fév - 19:41 | |
| ❝ 'cause my best intention keep making a mess of things. ❞La jeune femme s'était enfoui sous sa couette, comme si elle s'enfermait dans une bulle qui l'a coupait du monde extérieur, et de tout ce qui pouvait la rendre vulnérable. Il fallait dire qu'elle n'avait pas été épargné ces derniers temps. Elle avait eu pas mal de boulot à la maison de disques; en effet, elle venait tout juste de découvrir un jeune talent prometteur, et les débuts étaient plutôt difficiles. En effet, il n'en faisait qu'à sa tête ce qui les emmenait souvent sur le terrain des conflits. C'était incroyablement fatiguant, tellement qu'elle n'avait pratiquement plus de vie sociale. Elle ne voyait quasiment ses parents, son frère et sa soeur, et ne parlons même pas de ses amis. Que ce soit Luca, Trey ou Ethan, impossible de passer ne serait-ce qu'une heure auprès d'eux. Alors inutile de vous dire que rencontrer un petit ami potentiel n'était pas dans son optique en ce moment. Au lieu de se fatiguer, elle avait pris la première personne qui venait, à savoir Aaron, son voisin. Dis comme ça, elle passerait sûrement pour une fille aguicheuse sans coeur. Mais loin de là ... Dans le fond, elle n'avait pas perdu au change. Elle était tombé sur l'un des hommes les plus sexy qu'elle avait pu rencontrer. A la minute où ils se sont rencontrés, et à chaque fois qu'ils se retrouvait dans la même pièce, une incroyable tension sexuelle se deployait, une tension indescriptible, mais pourtant tellement clair qu'un homme habitant au Canada pourrait la sentir. Neela posa sa tête dans la paume de sa main, et écouta attentivement le jeune homme. Il était tellement gentil et sincère avec elle ... Une boule se forma au creux de son ventre. Ce qu'elle faisait était mal, très mal ...
Il s'approcha d'elle. « Attends, tu veux dire tu es ... » balbutia-t-elle, en dessinant un gros ventre. Puis un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il s'approche encore un peu plus. « Ecoute, c'est vrai qu'on est pas vraiment un couple, même pas du tout, que tu es incroyablement chiante quand tu t'y met, que je ne suis pas un modèle de sainteté, mais il y a une chose que tu pourras pas m'enlever, c'est le fait que je suis quelqu'un de droit, d'honnête et de loyal. Alors, si jamais un bébé venait monde, je serais là pour t'aider Neela-Ross Bing, et je serais heureux d'avoir ce bébé avec toi ... » souffla-t-il, en posant sa main sur sa joue et en repoussant une de ses mèches de l'autre. Le regard de Neela était toujours dans celui du blond, puis elle baissa les yeux. « Le résultat est négatif. » lui déclara-t-elle, en lui montrant le test. Aaron se recula, puis lança un léger rire. « Oh. Dieu merci. Nan mais c'est vrai, tu nous vois, tout les deux avec un gosse ?! Nan mais sérieusement ! Allez, j'ai rencart, a plus ! » lança-t-il, avant de disparaître. Elle resta plantée là, ne comprenant pas pourquoi Aaron avait eu une telle réaction. Pas de doutes, cette relation prenait un nouveau tournant. Gênée, elle rejoignit la salle de bain, sans un mot. Alors que la porte venait de se refermer, elle s'ouvrit presque dans la minute. « Désolée du retard, c'est cet abruti de concierge qui m'a tenue la jambe pendant des lustres. » lança une jeune femme en s'avançant vers la salle de bain. Neela n'avait pas bougé d'un poil, le regard grave. Trey plissa les yeux, puis s'avança vers elle. « J'attend un bébé Trey. Je suis enceinte ! Enceinte d'Aaron ! » s'exclama-t-elle, lui montrant le test. Elle était enceinte. Elle, Neela, jeune femme indépendante et pleine de vie, se retrouvait emprisonnée pour les dix-huit année à venir.
Elle avait le regard dans le vide. Il fallait qu'elle lui dise la vérité. « Je t'ai menti Aaron. » lança-t-elle, se relevant légèrement. Elle prit une profonde inspiration. « Je t'ai menti la dernière fois que l'on s'est vu. Je ... Je suis bien enceinte. Mais j'avais tellement peur de ta réaction, et puis justement quand j'ai vu cet élan d'amour que tu as eu envers moi, et j'ai encore plus flippé. Je ... Je me vois mal être mère. Avoir un ventre énorme, les nausées, et tout le reste. Et j'avais pas envie de t'enroler dans cette galère avec moi. Alors je t'oblige à rien. Je sais que tu tiens à ta liberté, et à tes conquêtes, alors je pense avoir trouvé la solution. Je vais avorter, c'est la meilleure solution qui soit. » balbutia-t-elle, osant à peine le regarder dans les yeux. Elle avait honte. Honte de lui avoir menti alors qu'il était tout ce qu'il y a de plus sincère avec elle.
|
| | |
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. Jeu 2 Fév - 16:06 | |
| La situation était étrange. Enfin elle avait commencé assez sérieusement quand on y réfléchissait. Ils avaient commencé par s’engueuler jusqu’à ce que Neela trouve refuge dans les toilettes et qu’ils finissent dans sa chambre car elle avait besoin de repos. Sauf que cette fois il n’allait rien se passer dans cette chambre, enfin Aaron en était presque convaincu, et que la conversation avait déraillé à cause de la dernière qu’ils avaient eue quelques semaines avant et qui s’était terminée sur les chapeaux de roues. Neela lui avait fait croire qu’elle était enceinte, certainement l’avait-elle cru aussi mais le teste s’était révélé négatif. Cela aurait dû soulager le jeune homme comme il l’avait dit à Neela sans réfléchir mais en fait, cela ne l’avait pas soulagé du tout. Et si finalement il voulait avoir des enfants avec sa brunette favoris ? Et si c’était elle sa voisine avec qui il entretenait une relation peu commune mais qui en faisait tout son charme, si c’était elle qui était LA bonne ? En tout cas, jamais ces questions n’étaient apparues dans l’esprit d’Aaron auparavant car il n’avait jamais eu besoin de se les poser. Ils étaient tous les deux simplement là dans cette chambre, elle sous la couette comme une enfant qui a trouvé le refuge à tout ses problèmes et lui sur le lit en train de lui dire à quel point elle était spéciale à ses yeux en tout cas. C’était peut-être une déclaration, il ne savait pas trop mais en tout cas, il voulait qu’elle sache qu’elle comptait bien plus qu’un simple plan cul entre amis. Elle devait certainement avoir remarqué que le nombre de filles rentrant et sortant de son appartement était devenu inexistant ces dernières semaines et c’était vraiment surprenant pour Aaron de se dire qu’il avait pu résister si longtemps juste en pensant à Neela. Il la laissait gober ses paroles sans rien dire et puis le silence retomba. Une minute, puis deux et puis il arrêta de les compter. Si elle voulait parler de quelque chose elle lancerait le sujet, elle n’avait jamais eu la langue dans sa poche. « Je t'ai menti Aaron. » Elle lui avait menti ? Mais à propos de quoi ? « Je t'ai menti la dernière fois que l'on s'est vu. Je ... Je suis bien enceinte. Mais j'avais tellement peur de ta réaction, et puis justement quand j'ai vu cet élan d'amour que tu as eu envers moi, et j'ai encore plus flippé. Je ... Je me vois mal être mère. Avoir un ventre énorme, les nausées, et tout le reste. Et j'avais pas envie de t'enroler dans cette galère avec moi. Alors je t'oblige à rien. Je sais que tu tiens à ta liberté, et à tes conquêtes, alors je pense avoir trouvé la solution. Je vais avorter, c'est la meilleure solution qui soit. » Il put voir qu’elle n’était pas très fière de son geste mais les paroles de la demoiselle tournaient dans son esprit. Enceinte, liberté, avortement. Voilà à peu près les trois mots qui résonnaient dans son esprit se succédant les uns aux autres sans jamais trouver la bonne réponse. Alors elle était finalement enceinte. D’accord, il était un peu en colère qu’elle ne lui ait pas dit de suite voilà pourquoi sa première réaction fut : « Pourquoi tu me l’as pas dis de suite Neela ? J’ai passé ces dernières semaines à tourner le problème dans ma tête encore et encore et puis … Tu comptais pas avorter sans me le dire quand même ? » Aaron n’était pas vraiment pour ce genre de pratique. Il n’était pas contre non plus, si des personnes ne voulaient pas avoir d’enfant, c’était bien pour eux mais ces personnes là devraient penser à ceux qui ne peuvent pas en avoir et qui rêveraient d’une chance pareille. Et puis tuer ce petit bout de lui … Pourtant, Aaron savait que ce n’était pas vraiment à lui de prendre cette décision mais plutôt à Neela même s’il allait bien lui montrer son désaccord. Soupirant, il laissa derrière lui la colère qui de toute façon ne les mènerait à rien. Ils connaissaient pleins de choses l’un sur l’autre. Leurs manies, leurs envies, leurs goûts mais Aaron n’avait jamais confié à la jeune femme son rêve d’enfant, un rêve qu’il avait pensé laisser derrière lui en quittant Charlotte et la rassurante petite banlieue dans laquelle il habitait. Mais les rêves d’enfants ne disparaissent jamais … « Quand j’étais adolescent, que je voyais toutes ces familles autour de moi, que je voyais tout le monde me dire que je m’occupais merveilleusement bien de ma sœur et que je ferai un père merveilleux, j’ai commencé à créer ce rêve. Un rêve de fille en plus, un rêve dont je n’ai jamais parlé à personne. Connaissant mon comportement, tout le monde me voyait pourtant célibataire à trente-cinq ans toujours aussi volage mais moi, je me voyais avec une merveilleuse fille et un minuscule petit bébé. » Non, il n’avait jamais confié ce rêve à personne même s’il se doutait que sa mère devait avoir une petite idée tout de même. Certains signes le montraient de temps en temps lorsqu’il était avec des enfants mais il essayait de le cacher le plus possible. Finalement, il releva le menton de la demoiselle et lui dit : « Si tu as besoin de moi, je pourrais me passer de toutes les conquêtes du monde, je m’en suis passé dernièrement et je m’en sens pas moins heureux et puis la liberté est un concept qui change avec les situations. Le choix te revient Neela. C’est toi qui devras porter cet enfant et si tu ne te sens pas prête, te forcer ne servira à rien. Et pourtant, moi je pense que tu serais une mère exceptionnelle. N’oublie pas, on n’est pas mère du jour au lendemain, on le devient avec le temps et avec Trey dans l’appartement, je suis sûre que ce petit bébé ne manquera de rien, promis j’y veillerai. » Aaron en papa poule ? Vous rigolez ou quoi ! C’est pas du tout son genre ! Si malheureusement c’est tout à fait son genre. Tranquillement le jeune homme posa sa main sur le ventre de la demoiselle et lui dit : « T’en fais pas, moi aussi j’ai un peu peur mais on est deux sur le bateau non ! »
|
| | |
| Sujet: Re: le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. | |
| |
| | | | le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. ◭ aaron & neela. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |