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 (m) B.MCKENZIE △ Imagine que Martin Luther King ait dit : « J’ai fait un rêve... mais j’ai pas envie d’en parler ».

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Jane Wells-Donovan
Jane Wells-Donovan

▲ Messages : 47
▲ arrivée le : 14/01/2012

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MessageSujet: (m) B.MCKENZIE △ Imagine que Martin Luther King ait dit : « J’ai fait un rêve... mais j’ai pas envie d’en parler ».   (m) B.MCKENZIE △ Imagine que Martin Luther King ait dit : « J’ai fait un rêve... mais j’ai pas envie d’en parler ». EmptyDim 5 Fév - 16:17



eustace ben geller
i don't give a sh*t

Ben est âgé de 29 ans puisqu'il est né le au choix à New York, il est donc américain. Actuellement, il est célibataire, ce qui n'empiète pas sur son métier de professeur de sciences. Pour lui, il n'y a pas besoin de réfléchir, il n'a pas de bar favori. Les personnes qu'il a rencontrées là-bas le qualifient de intelligent, jaloux, têtu, sportif, chiant, possessif, colérique, stressant. Oh et il arrive souvent qu'on lui demande des autographes car il ressemble comme deux gouttes d'eau à Benjamin McKenzie.



son histoire
Voici la fiche d'une amie qui jouait Ben, elle m'autorise à la reprendre pour le scénario. Seulement, c'est pour vous montrer le personnage. J'aimerais que vous l'écriviez par vous-même, ce serait trop facile sinon. Et pour le résumé rapide : Ben est le fils de Carole et Ross Geller. Il est aussi le demi-frère d'Emma et de Melody Geller.

« Ben peux-tu m’expliquer ce qu’il s’est passé ? » Je croise les bras contre mon torse. Je rêve ou elle me parle comme un gamin. J’ai l’impression de revenir dix ans en arrière. « Rien. » Je lui fais un sourire forcé et baisse le regard. Je déteste les psys ! Sérieux ça n’apporte rien de bon à part vous lavez le cerveau. « Ben ça fait déjà un moment que vous venez … » « Exact trois semaines. » Pourquoi elle me regarde comme ça ! C’est vrai quoi, trois semaines que je viens ici. C’est bon faut pas qu’elle fasse comme ci c’était la première fois qu’elle me voyait. « Ben ! » « Oui ! » Je lui fais mon plus beau sourire. « Ce n’est pas ainsi que vous allez récupérer votre poste. » Je lève les yeux au ciel ! Voilà elle recommence, cette fois elle aura mis moins de dix minutes avant de me la sortir. Pourquoi j’ai accepté de me faire suivre ? Ah oui je me souviens : la fac m’a forcé si je voulais retrouver mon boulot. Super ! « C’était rien de méchant. » « Vous avez hurlé sur un de vos collègues. » « Albus n’est pas mort à ce que je sache. » « Non il est en thérapie contre le stress. » « C’est bien ce que je dis, il n’est pas mort. » Il avait pas qu’à me chercher, je n’ai fais que me défendre ! « Ben ! » Elle baisse les yeux, voilà qu’elle me fait son regard « je vais tout te faire cracher. » Je suis un habitué des psychologues ! Avec la famille que je me traîne c’est bien logique ! Je ne dirais rien de plus, je n’ai rien fait de mal ! Il n’avait pas qu’à être aussi poulet mouillé ! « Bon vous voulez que je vous dise quoi ? Je n’aurais pas du m’énerver ainsi sur lui ? Non mais attendez, il était entrain de me dire que les maths sont tout ! Vous vous rendez comptes ? L’mec il pense que sans les maths le monde s’écroule ! Non mais, on aura tout vu ! C’est la science avant tout c’est elle qui montre les progrès et l’évolution des espèces ! C’est vrai quoi. » « Ben vous lui avez hurlé dessus. » « Fallait bien qu’il comprenne. J’avais beau lui dire à un moment il faut enlever les sonotones et capté ! » Elle lève les yeux au ciel ! J’ai raison ! Je n’ai fait que défendre mon point de vue. « Vous ne pensez pas que c’est énervement est du à un souci à la maison. » Oh purée j’ai l’impression d’être mon père ! Elle va bientôt me filer des cachets et je vais devenir un mec aussi mou qu’une barbe à papa ! « Des soucies à la maison ? Je ne vois pas de quoi vous parlez, mes mères vont bien, mon père aussi et mes demi-sœurs sont aussi chieuses que charmantes. Je ne vois pas de problème à l’horizon » Elle essaie de m’analyser mais, elle se met le doigt dans le nez ! Je ne parle pas aussi facilement moi ! Je suis un Geller non d’un chien ! C’est papy qui m’a appris à être sûr de moi ou mamy ? « Ben vous savez que le stress n’est pas bon pour vous. » Le stress, que quel stress elle me parle ! Franchement j’ai l’air d’être stressé moi ? N’importe quoi que des salades. « Arrêter j’ai l’impression d’être mon père. » « Est-ce mal ? » « De quoi ? » « De lui ressembler. » Hum … Bonne question. Je ne pense pas. « Mon père est génial, je ne vois pas en quoi ça me gêne de lui ressembler. Il est plutôt cool parfois il est complètement rasoir mais, bon c’est l’paternel ! J’avoue qu’avec le temps ces blagues deviennent rasoirs. » C’est vrai, depuis que je suis gamin il me sort des vannes. Le pire c’est quand Rachel s’y met ! Alors ces deux là réunit ils me font tourner la tête. Bref, je ne vois pas pourquoi elle me parle de mon père. Il reste combien de temps. « Ben vous devez apprendre à contrôler vos émotions. » Elles vont bien mes émotions ! Rho ! Trois fois qu’elle me sort ça. « Bon de vous à moi, je ne veux pas de vos médocs de charlatans. Et puis de vous à moi, je contrôle parfaitement mes émotions. » Même pas elle daigne me regarder. Elle écrit sur son bloc note des trucs. J’aimerais bien savoir ce qu’elle dit de moi. Je ne suis pas fou et je n’ai pas besoin de contrôler quoique soit. « Il est l’heure. On se dit à la semaine prochaine. » « Je ne manquerais ça pour rien au monde ! » Je lui fais mon petit sourire ironique. Ça ne mène à rien ces pseudos séances ! Je suis un mec normal ! Bon Ok j’ai deux mamans et une belle-mère, un père dont apparemment je ressemble beaucoup. Et deux demi-sœurs que j’adore ! La famille de rêve ! Y a des fous comme partout mais, bon c’est la mienne et je la revendrais pour rien au monde ! Et puis j’en oublie Jane ma boue de sauvetage depuis mon enfance ! Bon c’est pas tout mais, je vais rater mon heure de cours.

Et encore deux de plus. « Geller faut que je te cause. » Quatre vingt quinze … Merde voilà la chieuse ! Ce n’est pas possible j’en étais où ?! « Quatre vingt seize.. » « T’as bientôt fini tes pompes ! Ce n’est pas comme ça que tu vas montrer ta virilité ! En plus t’as une tronche à faire peur, on dirait un babouin. » « T’es même pas Cap de te taire ! » Pff. Aller j’ai bientôt fini. Après une bonne douche, et hop direction repas de famille. Ah oui merde il faut que j’appelle ma mère. « Bon tu m’écoutes Geller. » « Je fais que ça Donovan ! Balance. Et cent ! » Je me pose à terre ! Et voilà j’ai fini mes exercices matinaux. Je me relève et fait face à la demie portion. Dire que c’est ma meilleure amie depuis euh … je sais plus. « Tu veux quoi ? » « Un service ! » J’attrape ma bouteille d’eau et avale deux trois gorgés, balançant ma serviette sur mes épaules. Qu’est ce qu’elle me veut encore. Je m’attends au pire des services. « C'est-à-dire ? Tu peux être plus explicite. » « Fait pas ton gay, j’ai besoin de toi. » « T’as un mec … » « La ferme ! Bon je dois venir à ton repas de famille. » Hein ? Pourquoi elle veut venir à mon repas de famille. Depuis quand elle veut voir une réunion de famille chez moi. En plus il y aura tout le monde, les bing, les tribianni et compagnie ! « Euh … pourquoi ? » « Pose pas de question et dit oui. » Me grattant la tête je cherche ou elle veut en venir. Mais qu’est ce qu’elle me raconte. Pourquoi je ne dois pas poser de question. « Ok, je passe te prendre dans deux heures. Laisse-moi le temps de prévenir ma tante. » « Ahh t’es le meilleur Geller ! » Who ! Une folie d’émotion, la voilà dans mes bras. J’adore quand elle me prend comme un nounours. Je me sens … aimer ! Ouais et puis elle sent bon le lyla. « Bon je file on se voit dans deux heures, m’oublie pas ! » Comme ci je pourrais l’oublier ? C’est méga impossible ! Cette fille est inoubliable ! Et puis de toute façon elle est un peu comme de la glue ou alors les mollusques qui restent accrocher. C’est mon mollusque à moi ! Rien qu’à moi. Et à cet autre mec là qui ne sert à rien ! Le charlatan. L’mec qui ne sert à rien. Bref je dois aller prendre ma douche. Rambo a encore gagné ! Oh le corps que je suis entrain de me faire !
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Jane Wells-Donovan
Jane Wells-Donovan

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▲ arrivée le : 14/01/2012

(m) B.MCKENZIE △ Imagine que Martin Luther King ait dit : « J’ai fait un rêve... mais j’ai pas envie d’en parler ». Empty
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you are the only exception
DESCRIPTION DU LIEN

J’attrape un verre, fais un petit pas de côté pour éviter un mec bourré qui s’écroule par terre dans un grand éclat de rire, et je trottine jusqu’à Ben et Nathan que je viens d’apercevoir. Enfin les voilà ! J’ai pourtant dit au moins quatre fois à Ben que la fête de Rebecca commençait à vingt heures. Et je l’ai dit aussi trois fois à Nathan. Mais non… eux ils n’arrivent que quarante minutes plus tard. Quelle bande de nuls ! J’embrasse Nathan sur la joue en le serrant contre moi. Et je m’accroche au coup de Ben en l’embrassant aussi sur la joue. « Il est toujours gay ? » Je chuchote à son oreille. Il me regarde et hoche la tête. « C’est pour ça que vous êtes en retard. » Je le relâche et lui mets une claque derrière la tête. « Je vous avais dit vingt heures ! » Je bois mon verre et leur fait signe de me suivre. Pauvre Rebbeca, elle va avoir un sacré ménage à faire demain. Mais bon, en attendant, ses partys sont toujours awesome ! Je les entraine tous les deux vers un canapé où on peut s’assoir, manger et boire un peu. Ce n’est pas que j’ai vraiment faim, mais à partir du moment qu’il y a de la nourriture devant moi, je mange. C’est comme pour les boissons. Tant que mon verre est plein, je bois. Alors imaginez, y a toujours quelqu’un pour me remplir mes verres. Je termine souvent mes soirées, la tête à l’envers… Je m’assois entre Ben et Nathan et les regarde tour à tour. « Aller Nate, fais péter la bouteille ! » Lui dis-je dans un grand sourire en lui tendant mon verre. J’ai soif, et puis je les ai attendus moi ! J’enlève mes escarpins et ramène mes jambes sous mes fesses. Je me penche vers Nate et m’appuies contre lui. « Vous avez fait quoi pour être autant en retard, heeiinnnn ? » Que je lui demande alors avec un ton plein de sous-entendus. Il désigne Ben du menton, je m’attends alors à une révélation. « Il dormait ce flemmard, et impossible de le réveiller ! » Déception. Je me tourne vers Ben qui a déjà entamé une bière. « Tu dors jamais quand il faut hein ! » Il grimace et continue à boire. « Je suis curieuse de savoir comment tu l’as réveillé. » Je souris d’un air presque maléfique. « Il m’a assommé avec ses oreillers. » « Mais tu dormais pas ? » « Si ! » « Alors il peut pas t’assommer. » « T’as très bien compris. » « Mais j’aime bien t’embêter. » « T’es une vraie chieuse ! » « T’es qu’un imbécile ! » « STOP ! Vous recommencez. » On se tourne tous les deux vers Nate qui nous regarde en fronçant les sourcils. Je m’accroche à son bras et lui offre mon plus beau sourire. « Oh mais aller, tu sais bien que c’est toujours comme ça. Ça nous empêche pas de nous adorer ! » « Entre ça ou votre jeu… » Je l’ignore et prends la bouteille de bière des mains de Ben. Il râle, mais je m’en fiche. Je la termine, de toute manière il était presque arrivé au bout. « Tu vas chercher à boire ? » Il secoue la tête. Oh le chieur ! « Okay, même pas cap de ramener le plus de boissons possible sans que personne t’en prenne ! » Il soupire, de toute manière il n’a pas le choix. « Tu te dégonfles Geller ? » « Ça, ça te plairait Donovan ! » Il me lance un regard de vainqueur, et hop, il se lève pour s’acquitter de sa tâche. Je le regarde un instant se diriger vers la table où sont entreposés la plupart des alcools, puis je me retourne vers Nathan. Il nous a dit l’autre jour qu’il pensait aimer les garçons. Mais penser, ce n’est pas être certain. Je vais l’aider à savoir moi ! Je me rapproche un peu de lui et remonte légèrement ma robe sur mes cuisses. N’importe quel mec à cent pour cent hétéro remarquerait ça et réagirait. Je lui adresse un sourire mutin. « Je sais pas… tu trouves que j’ai de beaux seins toi ? » Lui demandais-je alors comme si cette conversation durait depuis une dizaine de minutes. Je ressortais la poitrine et regardais comme je le pouvais mes seins. Puis je jetais un œil à Nathan. « Euh… » « Et voilà toutes les boissons ! » Ben se pointe tout victorieux devant nous et pose ses bouteilles sur la table. Puis il s’arrête et me regarde d’un œil soupçonneux. « Tu fous quoi là ? » « Bah, je demande à Nathan comment il trouve mes seins ! » J’affiche une mine angélique. « Tu quoi ? Ne réponds pas ! » Dit-il en se tournant vers Nathan. « Hé ! Si réponds-moi, j’ai besoin de savoir ! » « Il a pas envie d’te répondre. » Ben est toujours debout devant nous. Je lui tire la langue. « Pff, t’es jaloux parce que t’as envie qu’il te dise que t’as un beau cul ! » Il me regarde en haussant un sourcil. « T’aimes mes fesses toi comme ça ? » Je… quoi ? Mais qu’est-ce que j’ai dit ?! « Non. Ce sont des filles qui ont dit ça l’autre fois. Je fais que répéter. Et puis… » Je me tourne vers Nathan. « T’aimes ses fesses ? » Il affiche un regard affolé, nous regarde tour à tour sans savoir quoi répondre. « J’en sais rien moi… ! » Je me lève et attrape Ben que je fais pivoter sur lui-même. « Bah c’est pourtant simple, tu regardes ses fesses et tu me dis si ça te plait ou pas. » Et dans un mouvement accompagnateur, je désigne les fesses de Ben avec mes mains. « Non, mais arrête ça ! » Ben se retourne en rigolant. « T’es vraiment folle. » Me chuchote-t-il à l’oreille. Je me penche alors vers Nathan et pose mes mains sur ses jambes, le laissant alors regarder mon décolleté. Mais je feins de ne pas remarquer. Plongeant mon regard dans le sien, je lui dis en souriant. « Bon alors, entre nous, qu’est-ce que tu penses de mes seins ? » Ben m’attrape alors par le bras et m’éloigne de Nathan, un peu trop brusquement. Je suis sûre que j’ai la trace de ses doigts autour de mon bras. « AAIIEEUUUH !!! » « Bon t’arrêtes tes conneries ? » « TU ME FAIS MAAAAL !! » « Tais toi ! » « NOOOON !! » Et comme chaque fois qu’il me fait mal ou qu’il m’emmerde, je hurle. Parce que je sais qu’il déteste ça et généralement il arrête. Il me balance sur le canapé en soupirant. Je pousse un cri et m’écroule en rigolant. C’est comme quand j’avais six sans et que mon père me jetait sur le canapé. « Tu recommences ? » Je lui affiche un grand sourire enfantin. Il me regarde un instant en essayant de garder son sérieux, mais il finit par rire à son tour en se frottant le front. Finalement, je me redresse et je renfile mes chaussures, et je leur demande de venir danser avec moi. On va vite s’ennuyer sinon. Au passage, j’attrape une bouteille qui me tombe sous la main… ah de la bière ! Ben aussi en prend une, et Nathan suit le mouvement. WOUHOU, la soirée ne fait que commencer ! (Bon moi j’suis là depuis plus longtemps, et à les attendre, j’ai commencé à picoler… mais chuuuut)

Alors qu’on est en train de danser et que Ben vient juste de nous faire son p’tit pas de danse techno hilarant, je m’accroche à son cou et me penche en arrière. Je sens sa main me retenir dans mon dos. J’adore voir le monde à l’envers, ça fait vraiment un drôle d’effet ! J’ai depuis longtemps jeté ma bouteille, et même celle que Ben avait est partie aux oubliettes. Je me redresse et plonge mon regard dans celui de Ben. On reste ainsi quelques instants, sans plus franchement danser… mais quelle importance ? Tout le monde est bourré de toute façon. (ou presque tout le monde) Puis d’un coup je tourne la tête et me détache de lui. « Où est Nathan ? » Ben semble s’éveiller, il regarde tout autour de lui mais ne le voit nulle part. Soudain, je le tire par la manche de son tee-shirt et me penche en avant avec lui. « Si ça se trouve… il est avec un mec. » Je lui chuchote à l’oreille avec une voix bizarre. En fait là, j’suis plus trop maître de mes mouvements. Bye Jane, bonjour l’alcool ! Ben me regarde avec des yeux ronds et devant la tête que je fais, il explose de rire et me pousse. Pas méchamment, mais juste en riant. Evidemment, moi je m’étale par terre et bousculant quelqu’un. Et là, impossible de me relever… je suis écroulée de rire. J’arrive plus à m’arrêter, j’en pleurs même tellement je rigole ! Ben m’attrape et me relève comme il le peut, mais j’fais mon mollusque. J’me laisse tomber par terre dès qu’il me lâche et je continue de rire. Alors il m’attrape et me jette sur son épaule, ce qui me fait encore plus rire. Finalement, on arrive dehors – dans le jardin – et il me repose à terre. J’me laisse tomber et m’allonge dans l’herbe. « Pfioouu… » Il s’allonge à côté de moi. Lui aussi rigolait, mais j’avais pas même fait gaffe tellement je me bidonnais. « On a perdu le soldat Nathan… » « Il est surement au garde-à-vous ! » Et voilà qu’on rigole de plus belle. Pour des conneries en plus. Je me tourne vers Ben et pose ma tête sur son torse. « Tu crois qu’il est vraiment avec un mec ? » « J’en sais rien… et je préfère pas y penser. » Je rigole encore. « J’aurais pu être avec un mec, si j’vous avais pas autant attendu. » « Hm… » Le silence s’installe entre nous et je me cale sur la respiration de Ben. Finalement, je romps le silence. « Cap de me dire à quoi tu penses ? » Il souffle doucement et pose sa main sur ma tête. « A rien. » « Menteur. » « Tu sauras pas. » « C’est le jeu. » « Très bien, je pensais à Kelly. » Je marque une pause et fronce les sourcils. « Kelly, celle qui ne met que des motifs léopard ? » « Ouaip. » « C’est une pétasse ! » « Elle est pas mal. » « Elle est horrible ! » « T’es jalouse ? » « Non ! Je pense juste à ces pauvres léopards. » J’ai toujours les sourcils froncés, heureusement qu’il ne peut pas me voir. « Non sérieusement, tu pensais à quoi ? » « Je t’ai dit. » Je l’entends rigoler doucement, il se fout de moi en plus cet abrutit ! « Tais-toi maintenant. Cap de… » Il marque une pause. Je le regarde et apparemment il réfléchit (c’est dur pour lui… héhéhé). Il me regarde, et l’idée semble lui venir alors, il a les yeux qui s’illuminent. « … de larguer ce crétin de Maximillian ? » Je me redresse en fronçant les sourcils. « C’est vache ! » « Il est con, j’te rends un service. » Je croise les bras sur ma poitrine. « Non ! » Il hausse les sourcils et se redresse en s’appuyant sur ses coudes. « C’est le jeu ma pauvre lucette. » « Non ! J’veux bien bouffer des limaces si tu le demandes ! Mais y a aucune raison que j’quitte Max pour un jeu ! » A son tour de froncer les sourcils et de se rassoir. « Alors tu vas rester avec ce crétin ? » « C’est toi le crétin ! » Il me regarde avec insistance, il attend clairement que je fasse quelque chose. Le truc c’est que… c’est le jeu. Et on n’a pas le droit de changer les règles. « Dans ce cas… tu te dégonfles ? » Oh mon dieu non ! Jamais devant lui ! Il serait bien trop content. Et là il joue sur mes sentiments. Il sait très bien que je tiens à Max, mais il sait plus encore que je suis incapable de dire non à un défi. Surtout un défi lancé par Ben ! C’est idiot… mais bon… « BIEN ! » J’attrape mon téléphone, j’appelle Max et lui demande de venir me chercher, j’ai un truc super important à lui dire. Quand je raccroche, je sens le regard insistant de Ben sur moi. « Pourquoi n’pas lui avoir dit au téléphone ? » « J’suis pas comme ça, j’ai un semblant de dignité. » Il hausse les épaules et se rallonge. Max ne tarde pas à arriver, et klaxonne comme un malade devant la maison. « Bye Geller ! » Je ne le regarde même pas, il vient de me pourrir la vie ! Encore… avec ce jeu stupide.

« Jane ? Qu’est-ce que… » Quand Ben ouvrit la porte, je me jetais dans ses bras. J’enfouis mon visage dans son cou, tandis que mes bras faisaient le tour de son torse. Je ne dis pas un mot, les larmes coulaient silencieusement sur mes joues. Il m’entraina doucement à l’intérieur de son appartement, me prit mon sac qu’il posa par terre, et me fit m’asseoir sur le canapé à côté de lui. Ben me tenait serrée tout contre lui, en me caressant doucement les cheveux. Et pendant plusieurs minutes, nous restâmes ainsi, en silence, jusqu’à ce que je commence à me calmer. « Tu me racontes ? » Je reniflais et me détachais de lui pour ôter mon manteau et mes chaussures. « Mon chat est mort. » Silence. « T’as pas de chat. » Je poussais un soupir et reposais ma tête contre son épaule, ramenant mes pieds sous mes fesses. « Je sais… mais c’est une bonne excuse. » A son tour de pousser un soupir, de désespoir. Je l’emmerde, je le sais bien. Mais pour l’instant, il ne m’a encore jamais renvoyé. « Sincèrement Jane, qu’est-ce qui te met dans un état pareil ? » « Tu veux dire qui… » Je ne répondais pas vraiment à ses questions. Pour l’instant, je n’ai pas très envie de parler de Max, de ses tromperies et de ses mots blessants. Je sentis Ben se raidir. « C’est Lattimer pas vrai ? » Je posais ma main sur son bras. « Peu importe. Tu as à manger ? » Il haussa les épaules et se leva sans me prévenir, du coup je faillis tomber à la renverse sur le canapé. Il revint presque immédiatement avec un bol, du lait et des céréales. Il me connait bien, il sait que j’adore manger ça ! Il se passa quelques instants en silence, pendant lesquels je me servis mes céréales et je commençais à manger. Ben s’était rassit à côté de moi et attendait. Quoi, je ne sais pas, mais il attendait. Il semblait nerveux… ne cessant pas de battre une mesure rapide avec son pied. Finalement, ça m’a agacé et j’ai posé ma main sur son genou pour qu’il arrête. « S’il te plait, ça devient agaçant. » Il a soufflé et s’est avachit dans le canapé. J’ai délaissé mes céréales pour me réinstaller à côté de lui et poser ma tête contre son torse. Je faisais glisser mes doigts sur son torse, dessinant des formes invisibles. « Tu sais quand d’ordinaire je me dispute avec Max… c’est toujours un peu… pour des broutilles… ? » Dis-je finalement d’un ton hésitant en rompant le silence. « Mouais. » Je levais les yeux vers lui un instant avant de me re-concentrer sur ma main. « Et chaque fois tout s’arrange… parce que finalement, on ne pensait pas trop ce qu’on disait… » « Tu veux en venir où Jane ? » Son ton était froid. Je me détachais de lui et plongeais mon regard dans le sien. « Pourquoi est-ce que tu t’énerves ? » Il haussa les épaules et se passa une main dans les cheveux. « C’est toujours pareil avec toi ! Tu t’engueules avec ce con de Lattimer, tu viens pleurer ici, tu bouffes toutes mes céréales, parfois même tu passes la nuit ici, tu me prends toute mon eau chaude, et ensuite le matin tu repars. Et quand le soir je t’ai au téléphone, c’est pour apprendre que vous vous êtes réconciliés. » Je fronce alors les sourcils. « T’es en train de me dire que t’en as marre de moi ? » Cette fois-ci ce sont ses deux mains qu’il se passe sur le visage. « Non, c’est pas ce que j’ai dit. Mais quand tu sais que tout va s’arranger, t’es pas obligé de débarquer à chaque fois en pleurs. » J’ai l’impression de me prendre un coup de poing dans le ventre. Mon meilleur ami qui me reproche clairement d’avoir besoin de lui. « Je te gâche la vie alors ? » Ma voix est tremblante, merde ça me trahit. Il soupire. « Non… mais… » Il m’attrape la main, mais je me retire aussitôt et m’éloigne de lui. « C’est pas la peine d’en dire plus ! » J’attrape mes chaussures et mon manteau. « J’suis désolée, la prochaine fois j’viendrais pas te déranger. » S’il y a une prochaine fois… Max m’a clairement demandé de faire un choix entre lui et Ben. Mais après ce que vient de me dire Ben… « Mais y aura surement pas de prochaine fois ! » Je sens ma gorge se nouer et les larmes me monter aux yeux. Pleurer devant Ben à cause de quelqu’un d’autre, ça ne m’a jamais dérangé. Mais pleurer devant lui par SA faute… non, ça je ne veux pas ! Je ne veux surtout pas qu’il me croit faible. Et encore moins qu’il pense que je m’écroulerais sans lui. Ce qu’il vient de me dire est trop affreux ! J’ai l’impression… que je vais le perdre. Mais je ne peux simplement pas rester ici à l’écouter me dire ça. Et ma fierté a prit le dessus… je préfère partir en lui laissant croire que rien ne m’atteint, plutôt que de m’effondrer devant lui. Je mets mon sac sur mon épaule et ouvre la porte de son appartement pendant que je renfile rapidement mes escarpins. « Jane attends ! » Il se lève, et heureusement que je lui tourne le dos, parce qu’une larme dégringole le long de ma joue. « T’as mal interprété mes… attends pars pas ! » Mais trop tard, je viens de claquer la porte derrière moi et je dévale les escaliers aussi vite que possible. Quand j’arrive à ma voiture, je ne me retourne pas une seule fois pour voir s’il se trouve derrière moi, ou même à la fenêtre. Je veux juste partir, loin… J’ai pris une décision… si le seul homme qui compte vraiment ne veut plus de moi… alors je n’ai plus qu’à essayer de trouver un peu de bonheur auprès de celui qui a su m’en apporter un jour. Il ne me reste plus que Max dans ce cas…

petit blabla descriptif qui arrive vite.





nathan caffrey
DESCRIPTION DU LIEN

En quelques lignes, tu raconteras ici le lien entre ton personnage et le scénario en n'omettant pas les détails.

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