Ma journée avait été terriblement longue et ma seule hâte était de rentrer à la maison et d'embrasser mon mari. Ça avait mal commencé dès ce matin où je suis arrivée en retard à mon cours de la matinée à cause d'un accident sur la cinquième avenue. J'étais bien évidemment tombée sur le seul conducteur de taxi new yorkais qui préférait attendre que ça se règle plutôt que trouver un autre chemin et gagner du temps. J'avais eu l'air fine en rentrant dans l'amphi près d'une heure après le début du cours... Moi qui ne supportait pas de m'afficher... Ma journée n'a fait que s'empirer au fur et à mesure des heures qui tournaient. Au déjeuner je n'ai rien pu manger tellement il y avait de monde à la cafétéria. Ils avaient tous décidé de manger au même endroit et à la même heure ! J'avais alors réussi à m'acheter une pomme avant de repartir en cours dans l'après midi. Niveau régime c'était plutôt efficace même si je n'avais pas réellement prévu d'en suivre un... Quand les cours se sont alors finis, j'avais le sourire rien que de savoir que j'allais rentrer à la maison et me retrouver tranquillou avec mon cher et tendre au chaud. Cette idée suffisait à me réconforter et à me faire oublier ma mauvaise journée. Je m'étais dépeché pour trouver un taxi et rentrer. Je ne savais pas encore quoi faire à manger et je n'avais pas réellement la tête à ça. J'allais probablement trouvé quelque chose à cuisiner dans le frigo ou alors je demanderai exceptionnellement à Teddy si on peut commander. Je n'avais pas vraiment la tête à cuisiner après cette journée que je pouvais qualifier de chaotique. Dans l'ascenseur je ne pu m'empêcher de sourire rien qu'à l'idée de rentrer à la maison et d'attendre Teddy. Je voulais passer une bonne soirée sans prise de tête et avec de la tendresse si c'était possible... J'ouvris la porte et j'eus l'agréable surprise de voir mon mari juste en face de moi, déjà à la maison. En général je l'attendais toujours et pour une fois il avait fini plus tôt que moi ou alors était il rentré juste pour moi ? Il se rapprocha de moi et m'embrassa tendrement. Je ne me lassais pas de ses baisers. Plus il m'en faisait plus j'en désirais. C'était tellement agréable de savoir qu'il était là à m'attendre et qu'il m'embrassait alors que je n'avais même pas franchi le pied de la porte. Un long et tendre baiser. Rien de tel pour me faire oublier ma sale journée. Il était trop fort mon mari. « Bienvenue à la maison bébé. » me chuchota t-il dans le creux de l'oreille après m'avoir embrassé. Qu'est ce que je l'aimais alors ! C'était un rêve éveillé que je vivais et je refusais de me réveiller de suite. « Oh mon coeur, je suis tellement contente de te voir ! J'ai passé une sale journée et tu es là à m'attendre, tu es trop mignon. » Je lui fis un sourire en coin, à la fois émue et touchée de ce qu'il avait fait pour moi. Il arrivait à me surprendre alors que je le connaissais depuis quasiment ma naissance. « Hum... Ça sent bon. Aurais-tu préparé quelque chose ? » D'un coup la faim arriva rien qu'en sentant l'odeur dans l'appartement. Mon ventre commençait à crier famine... La pomme de ce midi, mon déjeuner, avait été digérée depuis longtemps... « Tu vas être fier de moi, j'ai décidé de prendre en charge le repas de ce soir. »Je voyais bien dans son regard cette lueur de fierté que l'on pouvait apercevoir chez un enfant qui venait de finir son premier château de sable sur la plage. Je faisais toujours la cuisine le soir et sans même que je plaigne ou que je lui fasse de remarques, il avait décidé de cuisiner ce soir. Je me trouvais en face du parfait petit mari, il n'y avait pas à dire. « Mon coeur dis donc tu te surpasses ! Fais attention je risque de m'habituer au fait que tu rentres plus tôt et que tout soit prêt quand j'arrive ça serait embêtant... Je suis fière de toi en tout cas. Et je meurs de faim ! » Je posa ma main dans son dos et posa mon sac de cours sur le fauteuil. Une petite soirée comme je les aimais. Il ne manquait plus que le feu de cheminée et tout était parfait.

Mes journées pouvaient être les plus horribles qui soient, je savais que quoi qu'il arrive elles finiraient bien. Mes soirées battaient à plate couture mes journées à l'université. Même si je ne faisais que regarder un film avec Teddy, j'étais avec lui et c'était ce qui pouvait me rendre le plus heureuse. Je n'avais jamais ressenti autant d'amour pour un homme et ma mère m'avait souvent de me méfier car l'amour était aussi signe de douleur mais Teddy ne m'avait jamais montré ce côté-là. Je vivais notre histoire pleinement et nos disputes étaient bien rares, ou du moins peu nombreuses. Les seules qu'on avait convernaient ma soeur, Winnie et j'évitais le plus possible d'en parler. J'aimais pas savoir qu'il m'en voulait. Je ne voulais pas le décevoir, ni encore moins le blesser alors je préferais garder ce que je pouvais ressentir à l'égard de ma soeur pour moi plutôt que me coucher seule le soir après m'être disputée avec mon mari. "Tu prends toujours tellement soin de moi, il est naturel que je te rende la pareil, et j'ai bien l'intention de le faire plus souvent" Teddy m'embrassa à nouveau, ce qui ne me déplaisait pas mais me surprenait légèrement. Il débordait probablement d'amour. Je n'avais pas l'habitude qu'il me fasse pleins de baisers, enfin il n'était pas le genre d'homme à m'embrasser fougueusement dans un bar ou même à me mettre la main aux fesses dans la rue. Il était plutôt sobre ce qui parfois me donnait l'impression de le couvrir trop d'amour voire même de l'étouffer avec tous les calins que je lui demandais. J'étais amoureuse et telle une adolescente avec son premier amour, je me retrouvais à l'embrasser tout le temps et il devait en avoir marre parfois. Du moins je le supposais... "Je te laisserai faire avec joie alors... J'aime bien être chouchoutée et je ne peux que réclamer si c'est toi qui t'occupe de moi... J'ai le droit à pleins de baisers ce soir, il y a une raison particulière ou tu te rends compte combien tu m'aimes ? " Je lui fis mon plus beau sourire. J'étais loin d'être orgueilleuse ou même narcissique mais j'aimais bien le taquiner et me mettre en avant rien que pour l'entendre me complimenter par la suite. Je n'étais pas parfaite, ça je le savais mais des mots doux faisaient toujours plaisir, surtout venant de l'homme que l'on aimait... Je m'installai et le voyait s'occupait du poulet. Il était bien rosi et je n'avais absolument rien à en dire. Il semblait délicieux et probablement fait avec amour, ce qui allait rajouter un petit goût. "Je suis sûre que c'est délicieux mon amour. Et puis je n'ai mangé qu'une pomme ce midi alors je t'avoue que je pourrai manger n'importe quoi... Je ferai honneur à ton plat mon coeur." Je piquai un bout de blanc qui dépassait alors qu'il se servait. Je mourrai réellement de faim et je savais que mon repas du midi n'allait pas lui plaire ... Je faisais donc profil bas et ne cherchai pas à continuer sur ce sujet même si il allait probablement rebondir dessus. Il avait beau parfois faire son fier, il s’inquiétait pour moi.

Je ne pouvais pas rêver à ce moment précis d'un autre endroit pour être heureuse. Cet homme en face de moi, celui que je connaissais depuis toute petite me donnait tellement d'amour et me faisait me sentir tellement bien que je ne pouvais être heureuse qu'avec lui. J'avais parfois le sentiment de ne pas le mériter ou alors j'avais peur que tout ça se finisse trop vite. Il pouvait se rendre compte du jour au lendemain, que ce n'est pas moi qu'il voulait. Il était un homme parfait, je ne pouvais pas être la seule à le vouloir et j'en arrivais même à me demander si ça aurait pu être Winnie à l'heure qu'il était... Après tout elle me ressemblait comme deux gouttes d'eau, certes nous n'avions aps le même caractère mais il la connaissait depuis aussi longtemps que moi. Il aurait très bien pu craquer pour elle et j'avais toujours cette petite voix en moi qui me disait qu'il pouvait se rendre compte que c'était une erreur, qu'il voulait l'autre soeur Davenport... Mais quand il me couvrait d'amour comme ce soir, il faisait taire cette petite voix. Il me faisait me sentir parfaite et je me sentais aimée. Il tenait à moi, ça je ne pouvais pas le nier. Il me faisait même une mini-déclaration d'amour alors qu'il se justifiait sur son comportement affectueux. Je trouvais ça vraiment craquant et je comptais bien profiter de son regain d'amour pour moi. Je ne souffrais pas de son manque d'affection mais ce soir j'avais envie que ça soit parfait et si il débordait d'amour, c'était l'idéal ! "Ne t'inquiètes pas mon coeur, je comprends tout à fait. Je commence à te connaître tu sais, depuis le temps... Je ne te reproche rien du tout hein ! Je t'aime comme tu es mais je ne laisserai pas ton regain d'amour de ce soir passer. J'en profiterai probablement..." Je ne pus m'empêcher de sourire voire même de rougir.. Il allait probablement comprendre ce que je voulais dire de suite et je préférais ne pas trop en dire... Je voulais le couvrir de baisers et lui montrer combien je l'aimais. Je n'étais pas une grande nymphomane, juste une fille éperdument amoureuse de son homme... Son regard changea cependant quand il comprit que je n'avais quasiment rien mangé, je savais que ça ne lui plaisait pas mais je ne pouvais pas lui mentir. Je ne faisais pas ça dans le but qu'il s'inquiète pour moi ni rien. Je ne voulais pas qu'il passe son temps à s'imaginer à me perdre ou même savoir que j'étais parfois à deux doigts de faire des malaises à cause de mon peu de nourriture dans le ventre. Je gérais mes repas, même si de son point de vue j'en avais pas l'air... "Ne t'inquiètes pas pour moi, tu veux. Je gère ! Et puis j'ai pas le temps entre deux cours et le matin j'ai pas faim... Je vais bien, ce n'est pas la première fois tu sais.. Et puis c'est pas bien grave, je me rattraperai sur ton bon diner. " Rien de tel que manger un petit bout de son poulet devant lui pour tenter de noyer le poisson. Il n'avait aucune raison de s’inquiéter même si il n'avait pas l'air convaincu par ce que je disais. Je ne savais pas mentir et encore moins à lui qui me connaissait par coeur. Il valait mieux donc changer de sujet et vite... Je réfléchissais vite alors que je sentais que ça ne lui plaisait pas ce que je venais de lui raconter... "Qu'est-ce que tu dirais si je venais à découvrir que j'étais enceinte mon amour ? Enfin je t'explique, ne paniques pas je ne le suis pas. Une fille de la fac s'engueulait avec son copain parce qu'elle venait de faire un test de grossesse et qu'il s'est averé être positif.. " Ça c'était un sujet de conversation suffisamment important et peu banal pour lui faire oublier mon équilibre alimentaire. Je le regardais droit dans les yeux avec une certaine légèreté. Je ne lui mettais aps du tout la pression ni rien. C'était un sujet de conversation tout à fait normal et sans aucun sous-entendu. Je ne savais pas vraiment quelle réaction il pourrait avoir alors je me tenais au courant même si on était responsables par rapport à ça... "Un petit bébé Mosby ça te dirait pas ? " Je le rapprochais de lui et l'embrassa tendrement.

Savoir que je n'avais plus à être gênée de rien et encore moins complexée faisait du bien. Je pouvais être moi-même et lui montrer mes envies même les plus coquines. Il était mon mari. Je l'avais épousé et j'avais promis de le chérir et de l'aimer quoi qu'il arrive. Je pouvais être moi complètement, ne pas avoir honte et discuter de tout avec lui. Ça me donnait une certaine liberté que j'aimais. Je pouvais sortir ce qu'il me passait par la tête et si je voyais à son visage que ce n'était pas une idée, il me suffisait de l'embrasser ou de lui dire avec un grand sourire que je plaisantais. Le revers de la médaille était son avis et son point de vue. Il était l'homme que j'aimais et si il me faisait comprendre qu'il n'était pas d'accord, je ne pouvais pas le faire. Son avis avait trop d'importance et quand il trouvait mes idées absurdes, j'en avais presque honte de les avoir proposés. Je n'étais plus toute seule, je devais mener ma vie selon la sienne ce qui me plaisait bien évidemment mais parfois je pouvais le brusquer je le savais. Je devais donc lui rappeler ce que j'avais en tête en particulier pour cette histoire d'enfant qui, je l'avais bien vu, l'avait dérangé...Il en avait eu du mal à avaler son bout de poulet ce qui me faisait bien rire intérieurement. Je n'étais pas prête à tomber enceinte, après tout nous étions mariés que depuis quelques mois, et nous n'avions pas encore complètement trouvé notre quotidien. J'étais heureuse pleinement heureuse avec lui, mais pas prête à accueillir un bébé. "Mon amour je sens que tu es légèrement en train de paniquer. Je ne suis pas enceinte et je ne compte pas le devenir. Je te veux encore pour moi toute seule pendant quelques temps. J'aime bien savoir que nous ne sommes que tous les deux dans cet appartement et que nous sommes libres. Je ne veux pas changer ça. Du moins aps tout de suite. Tu n'as pas à t'en faire. C'était juste.. pour..." Vas lui dire que c'était juste pour changer de sujet, tu auras l'air maligne ! Je ne voulais pas le faire paniquer, et encore moins qu'il s'étouffe devant moi. Le but n'était pas de lancer ce sujet pour lui mettre la pression. Je ne voulais pas d'enfants. Enfin si. Avec lui mais dans le futur. Pas maintenant. C'était trop tôt encore pour penser aux couches, aux biberons et aux pleurs. Je voulais profiter de notre mariage pour le moment. Nous avions encore le temps d'envisager de fonder une famille. Je ne voulais pas ça maintenant, il fallait qu'il le sache. Je ne lui mettais pas un ultimatum. Je voulais juste changer de sujet et qu'il oublie que je ne gérais pas vraiment mes repas et mon équilibre alimentaire... J'avais changé de sujet pour qu'il ne s'inquiète pas pour moi et au final il paniquait à l'idée que je puisse avoir envie d'un bébé... J'aurai mieux fait de réfléchir avant de parler... Il valait mieux que je le rassure et lui fasse comprendre que je n'en voulais pas. "Si un jour je veux fonder une famille, ça ne pourra être qu'avec vous monsieur Mosby mais pas maintenant. Je veux continuer de profiter de toi et toi seul. Pouvoir te réveiller en pleine nuit par des baisers et te surprendre sous la douche. J'aime notre petit quotidien à deux. Je ne veux pas d'enfants de suite donc ne paniques pas tu veux. Je t'aime plus que tout au monde mais pour l'instant, je suis dans ma phase égoïste et je te veux rien que moi." Je lui fis mon plus beau sourire avec le plus de sincérité en espérant qu'il comprenne que je ne voulais rien de plus. J'avais été gourde de parler de bébé aussi... Rien de tel pour effrayer un homme... Surtout après quelques mois de mariage... Je voulais que mon mari soit rassuré. Je pris son col de t'shit par les doigts et le rapprocha tout doucement de moi. Je chuchota en le regardant droit dans ans les yeux "Je te veux rien pour moi". Je rapprochai mes lèvres des siennes avant de l'embrasser tendrement. Si mes mots ne l'avaient pas convaincu peut être qu'un baiser ferait mieux passer le message. Ma main se glissa sous ses cheveux et je continuai de l'embrasser tendrement en oubliant presque le sujet que j'avais lancé.

Il était le plus beau à mes yeux. J'étais tombée amoureuse de lui bien avant que je prenne les devants et que je l'embrasse pour la première fois. J'avais essayé de le nier tant bien que mal mais je ne pouvais pas. Il était le seul avec qui je voulais passer chacune de mes nuits. Je voulais pouvoir me réveiller dans ses bras et m'endormir contre lui. J'avais beau essayé de sortir avec d'autres garçons, j'avais toujours fini par les comparer à Teddy. Peut-être l'avais-je mis sur un piédestal depuis toujours mais aucun des garçons avec qui j'étais sortie n’arrivait à sa cheville. Il avait tout pour plaire. Du charme, du charisme, des yeux totalement hypnotisants et un physique de rêve. Il avait tout pour lui, personne ne pouvait dire le contraire. Et c'était moi, la petite Kirby Davenport qui avait gagné le gros lot et à qui il avait même passé la bague au doigt. Pas juste une petit amourette de vacances, nan nan. Un mariage. J'avais traversé l'allée pour le rejoindre à l'autel où j'avais dit les mots symboliques qui me liaient à lui pour toujours. Si j'avais imaginé mon futur petite fille, je n'aurai jamais pensé pouvoir être si heureuse en ce moment même. J'avais tout pour moi. Un mari. Une maison. Je faisais des études exemplaires et j'étais la meilleure de ma promo. J'avais réussi. Et je ne pouvais m'empêcher de penser à ma mère. J'aurai voulu qu'elle voit tout ça. Qu'elle voit tout le bonheur dans lequel je baignais. Elle, qui avait toujours voulu le meilleur pour ma soeur et moi, aurait été heureuse de voir ma vie. J'aurai voulu pouvoir partager de tout ça avec elle. J'avais eu mal de ne pas la voir à mon mariage et elle me manquait chaque jour. Teddy savait ce que je ressentais et j'aimais savoir qu'il était là quand j'avais un coup de blues. Puisque je vous dis que j'ai épousé l'homme parfait ! Il m'installa sur ses genoux et j'avais l'impression de peser quelques grammes à peine. J'aimais quand je l'avais contre moi comme ça. Je mis mes bras autour de son cou et glissai une de mes mains dans ses cheveux. Il commença à me faire de tendres baisers sur mon cou nu ce que j'aimais particulièrement. Je le laissai faire tout en entendant au loin mon ventre grogner de faim mais Teddy n'y fit probablement pas attention. Il s'occupa plus de mon chuchotement d'amour dans son oreille et je sentis comme un frisson me traverser quand il me répondit qu'il n'était qu'à moi. Ses paroles rendaient les choses plus vraies et j'aimais l'entendre me le dire. Comme pour me rassurer que je ne rêvais pas et que je ne m'inventais pas une vie... "Mon amour, si on commence comme ça on est mal barrés et tu le sais... J'avais plus pensé à regarder un film dans le lit tranquillement... Tu as dû avoir une rude journée. Je suis sûre que ces gamins t'en ont voir de toutes les couleurs ! " Je relevai son menton avec mon doigt pour qu'il ne soit pas distrait alors que je lui parlais de faire autre chose. J'étais bien tentée de suivre le terrain dangereux des baisers mais j'avais envie d'une soirée tranquille avec mon homme, pouvoir finir la journée en beauté. Après je ne lui disais pas non pour quelques gestes de tendresse, surtout qu'il était d'humeur affectueuse et je ne voulais sûrement pas gâcher ça. Juste patienter un petit peu et faire dans l'ordre. Un film puis après un peu de tendresse avant de s'endormir pour pouvoir fermer les yeux sur son torse. Il valait mieux que je le précise sinon il était capable de perdre son côté affectueux et j'allais me sentir mal après si je voulais en profiter... "Bien évidemment tes lèvres pourront quand même s'égarer sur mon cou ou mes lèvres pendant le film, je tiens juste à le préciser." Je lui fis un bisou sur ses lèvres avant même que ça ne finisse en baiser et me leva. Je piquai un bout de poulet avec le doigt et sans même lui laisser le temps de répondre me pressa dans le couloir tout en criant "Cette fois c'est moi qui choisit le film. Pas de film d'horreur sinon je vais garder les yeux ouverts toute la nuit, ça serait embêtant pour toi !"