B.A.N.C.

« blabla.. »

chapitre un.

maman tu viens jouer avec moi ? demanda la demoiselle de cinq ans alors qu'elle tirait sur la robe fleurit de sa mère. j'arrive tout de suite winnie, mais s'il te plait, va m'attendre là bas, je finis ce que j'ai à faire. la brunette hocha la tête de bas en haut accompagné d'un sourire qui illumina son visage. Elle relâcha la pression que sa petite main faisait sur la robe de sa mère. Elle se retourna et prit la direction de sa chambre. Lorsqu'elle marchait la jeune enfant dansait, sa démarche était légère. mais fais vite maman ! dit-elle alors qu'elle passa le pas de la porte de sa chambre au couleur roses bonbons, une chambre de jeune fille. Son lit ressemblait à un lit de princesse, sa couverture était lourde et moelleuse, le papier peint était parsemé de papillons violet, son bureau était en bois, tout respirait la magie de l'enfance. Les apparences sont trompeuses, si la mère de Amarilys-Nine a put se payer cette magnifique maison dans laquelle ils vivent actuellement c'est bien grâce à l'ancien statut de cette femme qui était une femme appartenant à une grande famille italienne, mais dans cette famille avoir un enfant hors mariage est un déshonneur pour la famille. Alors elle fut jetée de chez elle à seulement vingt deux ans mais gagna une autre famille, sa fille et son mari, l'homme de sa vie, le père de sa princesse. Antonio, un jeune latino-hispanique de deux ans de plus qu'elle, celui qu'elle connaissait depuis sa tendre enfance, son ami d'enfance, son meilleur ami, son petit ami et ensuite son mari. Ils se sont mariés un an après la naissance de leur fille. Neela porte le nom de famille de son père. Chamberlain. On pourrait la croire rien qu'à entendre son nom de famille qu'elle est française, or non, elle est un joli mélange, italienne et latino-hispanique. Toute son enfance, la demoiselle a vécut dans le bonheur, l'amour que lui donnait sa mère et son père. Même si la jeune femme a été bannis de chez elle, elle a voulut tout de même offrir le meilleur pour sa fille. je suis là ma winnie la demoiselle releva la tête de son jeu et regarda sa mère, les yeux pétillants. Liana, savait que ses jours étaient comptés, elle ne devait perdre aucune minutes, elle ne voulait pas que sa fille ait un vague souvenir de sa mère, puisqu'après tout nous n'avons qu'une mère dans une vie. Lorsqu'elle eut sept ans, la jeune Chamberlain dut quitter sa ville natale, Rome pour New-York. Une ville qui au départ faisait peur à amarylis-nine, tout était grand, immense, elle n'avait pas l'habitude devant autant de grandeur. Malheureusement les choses se dégradaient dans la famille Chamberlain, Antonio partit avec une autre femme, sa nouvelle secrétaire, Liana crut que son monde s'écoulait, mais elle devait rester forte pour sa fille. Elle le devait, c'était comme une obligation surtout depuis que le médecin lui avait annoncé que sa maladie avait prit le pas et qu'il ne lui restait plus beaucoup de jours à vivre. Amarylis ne sut rien sur sa maladie, sa mère n'avait pas voulut lui dire. Mais plus les jours passaient plus elle sentait que quelque chose de grave se passait. Son père ne voulait plus d'elle, elle se sentait complètement rejetée et maintenant sa mère qui s'éloignait d'elle. Lorsqu'elle eut dix ans, la demoiselle perdit sa mère. Elle était à l'école ce jour là, le directeur de l'école était venu la chercher pour le lui annonçait, elle ne se souvient plus de ce moment, un énorme trou noir, sa meilleure amie, lui avait décrit la scène, elle s'était laissé tomber par terre en pleur, elle disait ne plus vouloir vivre. Peu de temps après, son père qui ne l'avait pas reconnue à sa naissance ne demanda pas la garde de sa fille. Elle fut placé dans un orphelinat. Mais qui prendrait en charge une demoiselle de dix ans déjà ? Peu de monde, Amarylis le savait, alors elle resta à l'orphelinat, alla à son école, restait avec sa meilleure amie qui essayait tant bien que mal de lui remonter le moral mais c'était quelque chose de difficile, Kayliah était la seule famille pour Amarylis. Le début de vie de la demoiselle n'était pas facile. Elle repensait toujours à sa mère, tout les soirs elle pleurait, mais elle avait trouvé une nouvelle famille, les autres enfants de l'orphelinat.

▽ chapitre deux

dis Amarylis, est-ce que je vais avoir une maman ? lui demanda alors la jeune enfant du nom de Marie, elle était arrivée trois ans après l'arrivée de Amarylis. Elle la couva du regard, elle posa alors une main sur la petite tête de Marie. Tu sais Marie, tu as déjà une maman, peut importe où elle, peut importe ce qu'elle a put faire, elle t'aime de tout son coeur .. Marie baissa les yeux ma maman est plus là en tout cas ... Winnie sentit sa gorge se nouée, elle prit alors la jeune enfant dans ses bras et posa son menton sur le bonnet de Marie. moi aussi ma maman est plus là. elle sentait les larmes coulaient le long de ses joues, laissant une traîné salée et brûlante sur ses joues rebondies. Elle sera très fort la jeune enfant qui commençait à pleurer aussi. Tu sais Marie, beaucoup de personne ici t'aiment, moi aussi je t'aime petite Marie, si tu as besoin de quelque chose dis le moi ! murmura-t-elle. Elle sentit la demoiselle se décollait d'elle, elle plongea son regard humide dans le sien. tu veux bien être ma grande soeur ? Elle sourit. Mais tu es déjà comme ma petite soeur ! elle reprit Marie dans ses bras. Marie ne fut pas la seule enfant a être considérée comme une petite soeur pour Amarilys-Nine, tout les enfants de l'orphelinat était comme une grande famille. Elle était la plus grande, elle était la grande soeur, celle qui racontait les histoires le soir, qui soignait les petits bobos parce que l'infirmière faisait peur à certains. Et plus les jours s'écoulaient plus elle voyait ses frères et soeurs adoptifs partirent vers de nouvelles aventures avec des nouveaux parents, des nouveaux jouets, une nouvelle vie. Cela lui faisait mal au coeur, parce qu'elle avait apprit à connaître tout ces petits, mais elle était tout de même très heureuse pour eux. Elle savait qu'elle était devenue trop vieille pour être adoptée, enfin c'est ce qu'elle croyait jusqu'au jour de ces dix-sept ans, son père était revenu vers elle, ce père qui l'avait rejeté quand il avait rencontré cette nouvelle fille, mais même si elle lui en voulait encore, c'était le seul parent qui lui restait, il s'était attendu à ce qu'elle le rejette mais non, elle se jeta dans ses bras, les yeux mouillés par les larmes de joies et de colère. Son père était revenue la récupéré après qu'il soit allé sur la tombe de sa défunte épouse, sa meilleure amie. Après la récupération de Winnie, il s'excusait tout les jours, de ne pas avoir été là quand elle avait besoin de son père. Que si il y avait quelque chose qui ferait plaisir à Ama', qu'elle lui dise. Alors Amarylis lui dit. Adopte Marie. Marie qui ? alors elle lui parla de cette petite fille qui était toujours là bas, cette petite fille qui était comme sa soeur, la demande d'adoption fut longue mais un an plus tard, la demande fut accepté et Marie s'appelait maintenant Marie Chamberlain. Même si Marie n'avait pas de maman, elle avait gagné un papa et une soeur. Marie devient très complice avec son nouveau papa. Même si elle n'était pas du même sang qu'eux, elle était devenue une Chamberlain avec tout ce qui suivaient, la fête des quinze ans pour les deux petites. Antonio avait fait une exception pour sa Marie, même si elle n'était pas latino-hispanique, elle y aurait quand même droit. Amarylis vit toute sa famille, celle de sa mère mais aussi de son père à sa fête. De là, Amarylis se demandait si la vie ne lui avait pas donné une seconde chance, celle de vivre un vie heureuse, même si elle avait mit sept ans a arrivé. Malheureusement, il faut se méfier de l'eau qui dort.

▽ chapitre trois

Certaines blessures sont plus profondes qu'elles n'y paraissent, et demandent plus qu'un petit bout de sparadrap. Même si la jeune femme avait retrouvé son père, son côté je m'en foutiste était toujours là et ne manquait pas une seconde pour faire la fête, deux ans après son retour chez son père, la jeune femme avait prit goût pour les aller et retours au commissariat du coin, où son oncle travail. Bon et bien je vois que tout ça n'a pas changé. dit la voix bourru qui entrait dans le bureau. Il y régnait une odeur de transpiration masculine immonde qui faisait retroussé le nez de la jeune femme qui se trouvait assise sur la chaise, les mains menottés dans le dos. Elle baissa la tête et un sourire moqueur naquit sur ses lèvres. pourquoi cela changerait ? demanda-t-elle sur un ton moqueur. Ecoute Amarylis, je sais que tu traverse une situation difficile mais regarde toi, tu n'as que dix-neuf ans et tu ne trouves rien de mieux que de faire du tapage nocturne et en plus insulter un policier, il faut que tu arrête, tu gâche ta vie ! Amarylis leva les yeux au ciel, elle en avait marre des leçons de morales de son oncle. Elle ne répondit rien et lui il soupirait. Chef, vous êtes demandé, je reste avec elle, on doit parler. entendit-elle. Son sang ne fit qu'un tour dans ses veines, si bien que son coeur s'arrêta de battre. juste, est-ce que tu peux m'enlever ses menottes, elles me font mal ! demanda-t-elle a son oncle qui était entrain de se lever, il s'arrêta et la jugea du regard, elle le suppliait du sien. Il grommela et lui enleva ses menottes, par réflexe elle se massa les poignets et se réinstalla du mieux qu'elle pouvait sur la chaise inconfortable. Bon, maintenant faut qu'on parle toi et moi. entendit-elle avec un claquement de porte, elle se retourna et fit face à l'homme qu'elle avait insulté un peu plus tôt dans la soirée. Elle soupira tandis qu'il s'asseyait en face d'elle. Amarylis fuyait son regard, elle avait pas envie de parler. Qu'est ce qu'il t'arrive ? je ne te reconnais plus Amarylis. elle avala difficilement sa salive. Ecoute, c'est pas parce que tu étais dans le même bahut que moi et qu'on a que trois ans d'écart que tu as le droit de me faire la morale toi aussi. D'accord je n'aurais pas du t'insulter, voilà content ? dit-elle furieuse sur le point de se lever de sa chaise. t'es une cause perdue ... tant mieux, j'avais pas l'intention d'être trouvée ! maintenant je peux partir ? demanda-t-elle alors qu'elle commençait à se dirigeait vers la porte, les stores étaient fermés et tout ce qu'il se passait dans ce bureau restait dans ce bureau, heureusement parce que toute les conversations que la jeune femme tenaient sur ses parents avec son oncle, ferait un tabac auprès des commères. plus rien ne te retiens ici de toute façon. lui dit-il alors qu'elle avait la main sur la poignée, son ton avait touché la jeune femme comme si même si ces paroles étaient négatives il essayait de la retenir. tant mieux parce que je me barre de là, je pars ! dit-elle en se retournant. c'est sur cette phrase qu'elle lui jeta un dernier regard et sans rien dire à personne, la jeune femme rentra chez elle et prit un sac avec toutes les affaires dont elle avait besoin, elle prit beaucoup d'argent et fugua de chez elle avec seulement un petit mot. je suis partis pour quelques jours ou quelques mois. bisous, amarylis. personne n'a pu expliquer ce changement soudain de la part de la brunette.